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«C'était clair dans nos discussions que le troisième lien n'aurait pas lieu», affirme le nouveau candidat du PQ dans Jean-Talon, Pascal Paradis, qui a eu des pourparlers pour se joindre à la CAQ.
La Coalition avenir Québec (CAQ) savait avant les élections de 2022 que le projet de tunnel autoroutier du troisième lien entre Québec et Lévis allait être abandonné.
C'est ce qu'a assuré jeudi Pascal Paradis. «C'était clair dans nos discussions que le troisième lien n'aurait pas lieu», a précisé le nouveau candidat du Parti québécois (PQ) en vue de l'élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon, au sujet du processus qui s'est soldé par son refus de se joindre au parti de François Legault.
Il faut savoir que la CAQ soutient que M. Paradis l'a courtisé pour être candidat au scrutin de 2022 et qu'il s'est marchandé un poste de ministre.
En conférence de presse jeudi, quand Paul St-Pierre Plamondon l'a officiellement présenté comme son candidat dans Jean-Talon, M. Paradis a assuré que c'est le directeur de cabinet de François Legault, Martin Koskinen, qui l'avait approché pour qu'il soit candidat. Ce faisant, il avait laissé entendre que le troisième lien allait être sabordé, mais après la campagne électorale.
Voyez le compte-rendu de Mathieu Boivin dans la vidéo accompagnant ce texte.
M. Paradis avait, dans les pourparlers, souligné qu'il était contre le projet de troisième lien et M. Koskinen lui aurait dit: «On va revenir avec ça après les élections».
Les partis d'opposition ont longtemps accusé la CAQ d'avoir fait campagne en 2022 en faisant miroiter ce projet phare, tout en sachant très bien qu'elle allait y renoncer, une décision que le gouvernement a annoncée en avril.
Avec la collaboration du pupitre de Noovo Info.