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aul St-Pierre Plamondon, se défend d'avoir brisé une promesse en ne présentant pas un «budget de l'an un».
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, se défend d'avoir brisé une promesse en ne présentant pas un «budget de l'an un», qui tracerait les contours des finances d'un Québec souverain.
«Ce n'est pas une promesse, c'est une réponse que j'ai donnée en entrevue à la table éditoriale du Devoir», répond le chef lors d'une mêlée de presse à Joliette, dimanche.
La formation souverainiste avait confirmé la veille que le document ne serait pas publié avant les élections. Pourtant, il avait dit au journal Le Devoir que le document serait déposé avant les débats électoraux. «Je pense que les gens vont lire ça avec beaucoup d'intérêt, avait-il dit au quotidien montréalais. Y compris François 3/8 Legault», qui avait écrit un budget de l'an un en 2005.
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Le contexte inflationniste, qui existait au moment de l'entrevue, force la formation à revoir ses chiffres «de plusieurs dizaines de milliards de dollars», a expliqué le chef.
«J'étais confiant à ce moment-là l'entrevue éditoriale qu'on puisse faire les ajustements. Le budget de l'an un, on l'a fait sur neuf mois de travail. On a tenté de faire ce travail avec les nouveaux chiffres qui sont sortis en août. Même en accélérant, ce n'est pas possible. Je pense que les gens vont comprendre.»
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, affirme qu'il avait «très hâte» de voir le plan du Parti québécois (PQ). Quand M. Legault avait fait l'exercice, alors qu'il était, lui-même au Parti québécois en 2005, «le Québec recevait 4 milliards $ par année de péréquation. Actuellement, le Québec reçoit 13 milliards $ par année de péréquation.»
L'augmentation des sommes versées par le fédéral rend-elle impossible la souveraineté? a demandé une journaliste. «Écoutez, je n'ai rien à dire. Je ne l'ai pas vu. Ils ne sont pas capables.»
M. St-Pierre Plamondon a expliquéqu'un parti d'opposition comme le PQ ne disposait pas de la machine gouvernementale pour mener rapidement cet exercice.
Le parti libéral (PLQ) avait utilisé le même argument pour expliquer des erreurs de 16,3 milliards $ dans son cadre financer.
Un journaliste a demandé si le PQ, qui avait critiqué le cadre des libéraux, ne faisait pas de deux poids deux mesures dans cette situation. M. Plamondon a dit qu'il «ne comprenait pas la question» et qu'il «ne voyait pas le lien». «Ouin, pis?»
Le chef ne prend pas un engagement formel, mais il dit que le PQ va «travailler très fort» afin de mettre à jour le document d'ici la fin de l'année.
Les grandes lignes de l'exercice seraient cependant claires, selon le chef. «L'économie québécoise est riche et elle est viable sur le plan autonome. Ce qui est intéressant, c'est qu'on peut décider de faire des choix différents que ceux qui sont faits par le Canada dans la manière de dépenser.»
M. St-Pierre Plamondon, fera un arrêt aux Îles-de-la-Madeleine, une région dévastée par la tempête post-tropicale Fiona.
Il en a fait l'annonce, dimanche, lors d'un passage dans la circonscription de Joliette, dans Lanaudière.
«On veut être le plus utile possible notamment sur les suivis. On a vu des situations comme celle-là où les sinistrés, finalement, obtiennent de l'aide tardive et n'ont pas tout le soutien. On me dit que c'est bien parti à date au niveau de la sécurité publique que la coordination se fait bien, mais on va être en soutien. On va être là.»
Le chef prévoit y faire un arrêt en avant-midi, lundi. Il terminera toutefois sa journée à Montréal pour un débat local. Le chef de la CAQ, François Legault, est attendu la même journée aux îles.
La lutte s'annonce serrée dans la circonscription des Îles-de-la-Madeleine où la Coalition avenir Québec (CAQ) et le PQ se mènent une chaude lutte, selon les sondages. Le député sortant, le péquiste Joël Arseneau, tente de conserver son siège.
Après avoir suspendu ses activités en raison de symptômes grippaux, vendredi, M. St-Pierre Plamondon a repris ses activités, dimanche, après avoir obtenu une confirmation par test PCR qu'il n'avait pas la COVID-19.
Il s'était présenté aux médias la veille, affirmant qu'il était en forme, mais qu'il attendait le résultat d'un test PCR avant de reprendre la route. Trois tests rapides indiquaient qu'il n'avait pas la COVID-19.
La caravane péquiste est attendue dimanche à Joliette, Terrebonne et Montréal.
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