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Yuen Pau Woo affirme qu'un éventuel registre d'influence étrangère ne doit pas être «trop large» pour éviter de cibler injustement les membres de la communauté sinocanadienne et d'autres groupes minoritaires.
Un sénateur affirme qu'un éventuel registre d'influence étrangère ne doit pas être «trop large» pour éviter de cibler injustement les membres de la communauté sinocanadienne et d'autres groupes minoritaires.
Yuen Pau Woo, qui siège au sein du groupe des sénateurs indépendants, a parlé aux journalistes jeudi du centenaire à venir de l'introduction de la loi sur l'immigration chinoise, également connue sous le nom de loi sur l'exclusion des Chinois.
M. Woo a récemment comparé la loi, qui obligeait les immigrants chinois à s'enregistrer sous peine d'être expulsés, à l'idée d'un registre d'influence étrangère, qui garderait une trace de ceux qui travaillent au Canada pour le compte d'autres pays.
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Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a annoncé la semaine dernière que le gouvernement libéral entamait des consultations sur la création d'un registre pour répondre aux allégations d'ingérence chinoise dans les récentes élections canadiennes.
M. Mendicino a déclaré que le gouvernement prêterait attention aux commentaires de la communauté de la diaspora chinoise, et M. Woo a qualifié le processus de consultation «d'excellente occasion» pour les Sino-Canadiens de s'exprimer.
Il a prévenu que le registre pourrait stigmatiser les communautés s'il est conçu pour être «trop large» et oblige les gens à s'inscrire en fonction de facteurs tels que leurs opinions ou leurs antécédents.