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Le but du programme Immersion Sherbrooke est de permettre aux policiers du SPS de mieux connaître les citoyens pour ensuite mieux réagir dans des interventions sur le terrain.
Une vingtaine de membres du personnel du Service de police de Sherbrooke (SPS) vont intégrer divers milieux, communautés et organismes, et ce, pendant cinq semaines. Cette initiative du SPS s'inscrit dans le programme Immersion Sherbrooke qui débutera le 2 octobre prochain.
La mission de celui-ci est de permettre aux policiers et policières de laisser de côté leur uniforme, de côtoyer des bénéficiaires, des intervenants ainsi que des bénévoles afin de réduire leurs appréhensions et de comprendre de l’intérieur leur réalité.
Ils pourront avoir un aperçu des dynamiques et des spécificités de certaines thématiques, que ce soit l’itinérance, la santé mentale, le trouble du spectre de l’autisme, la pauvreté, l’immigration et la diversité culturelle.
«La réalité policière a beaucoup changé ces dernières années. Le pourcentage d’appels à caractère non criminel est maintenant très élevé. Nos policiers et policières font face à des appels en lien avec des problématiques sociales telles que la santé mentale, la pauvreté, l’itinérance, la diversité culturelle et la détresse psychologique», a affirmé le directeur du SPS, Pierre Marchand.
Pour ce projet, le corps de police municipal agit en collaboration avec l'appui de différents partenaires, dont le ministère de la Sécurité publique, de la direction générale et des membres du conseil municipal de la Ville.
«L'environnement policier est en constante évolution et les villes doivent s'adapter à cette réalité. Le Service de police de Sherbrooke a une volonté forte d'entretenir des liens étroits avec la communauté. Je salue cette initiative qui ne manquera pas de créer des moments de rencontre propices au bien-être commun», a expliqué pour sa part la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin.
Cette initiative a également pour but de développer chez les policiers et les policières une connaissance plus riche et nuancée des différents milieux et contextes avec lesquels ils sont amenés à interagir et intervenir au quotidien.
De ce fait, ils seront mieux outillés pour améliorer leur capacité d’adaptation, et ce, dans une optique de répondre plus efficacement et adéquatement.
«Nous devons adapter nos pratiques et changer notre approche pour aller vers celle de la police de concertation. Cette dernière repose, entre autres, sur l’écoute des communautés, la compréhension des réalités du territoire et la collaboration avec tous les milieux et secteurs, dont le secteur communautaire», a mentionné M. Marchand.
Le SPS souhaite également que la population, les organismes et les institutions puissent voir la police sous un nouveau jour dans un contexte plus propice à faire émerger une meilleure interconnaissance.
Tout au long du projet, le relationniste responsable sera en mesure de fournir des mises à jour et des renseignements sur le déroulement des activités.
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