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Une des questions examinées par l'étude est de voir dans quelle mesure la hausse du prix du panier d'épicerie est le résultat de changements dans la dynamique concurrentielle au pays.
Le Bureau de la concurrence lance une étude sur la concurrence dans le secteur de l’épicerie au Canada.
Une des questions examinées par l'étude est de voir dans quelle mesure la hausse du prix du panier d'épicerie est le résultat de changements dans la dynamique concurrentielle au pays.
Le Bureau de la concurrence se penchera aussi sur les mesures prises par d'autres pays pour accroître la concurrence dans ce secteur et sur comment les gouvernements peuvent réduire les obstacles à l’entrée et à l’expansion pour stimuler la concurrence.
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«Nous voulons mieux comprendre ces enjeux. L’étude donne l’occasion au Bureau de mettre en évidence les possibilités de changement qui peuvent faciliter la concurrence et l’innovation pour les nouvelles entreprises», dit-on par voie de communiqué.
Le Bureau de la concurrence estime qu'il y a eu de nombreux facteurs qui ont influencé les prix sur les aliments, causant la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs. Il évoque notamment les conditions météorologiques extrêmes, la hausse du coût des intrants, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les perturbations des chaînes d’approvisionnement. Cette étude permettra de savoir si la concurrence en fait également partie.
Des recommandations seront émises aux gouvernements visant à améliorer la concurrence dans ce secteur et à lutter contre l'inflation au pays.
Les parties intéressées sont invitées à envoyer leurs observations sur le sujet, d'ici le 16 décembre 2022. L'étude se déroulera jusqu'en juin 2023.
À VOIR | L'inévitable chasse aux rabais à l'épicerie
Le plus grand détaillant en alimentation du Canada, Les Compagnies Loblaw Limitée, vient d'annoncer le gel des prix de tous ses produits de marque Sans Nom jusqu’au 31 janvier prochain, expliquant que l’inflation alimentaire fait monter en flèche les factures d’épicerie.
Dans une lettre partagée avec les membres du programme de fidélité PC Optimum de l’entreprise lundi, le président et président de Loblaw, Galen G. Weston, affirme que le prix d’un panier moyen d’épicerie a augmenté d’environ 10 % cette année, les prix de certains articles comme les pommes, la soupe et les frites ayant progressé encore plus. M. Weston affirme qu’une grande partie des hausses échappe au contrôle de l’entreprise.
Le Dispensaire diététique de Montréal a dévoilé en octobre lors d'une webdiffusion en direct les résultats de son rapport sur le Panier à provisions nutritif et économique (PPNE). Son étude a mis en lumière la différence des prix sur un an pour bien manger dans la métropole.
Pour bien manger en octobre 2021, le coût minimal annuel était de 11 286,81 $, soit 7,73 $ par personne par jour. En juillet 2022, la facture s'était élevée à 12 987,35 $, soit 8,90 $ par personne par jour, ce qui représente une hausse de 15 % du coût par année. Pour une famille comptant une femme enceinte, ce coût grimpe à 9,25 $ par personne par jour afin de tenir compte des besoins nutritionnels de la mère et de son bébé lors de la grossesse.
Avec de l'information de La Presse canadienne