Début du contenu principal.
Une enquête indépendante sur ces dons à été commandée à des firmes d’avocats et de comptabilité, mais la Fondation Trudeau «coopérera avec hâte» à une enquête de la VG.
Devant l’ampleur de la controverse politique entourant d’importants dons chinois reçus en 2016 et en 2017, la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau s’est dite ouverte à une enquête de la vérificatrice générale du Canada, vendredi, selon le contenu d'une lettre envoyée au bureau de la VG.
J. Edward Johnson, président par intérim du conseil d’administration de la Fondation Trudeau depuis la démission en bloc de la présidente-directrice-générale Pascale Fournier et des membres du CA, a rappelé dans sa lettre dont le contenu a été relayé par Radio-Canada qu’une enquête indépendante sur ces dons à été commandée à des firmes d’avocats et de comptabilité, mais «coopérera avec hâte» à une enquête de Karen Hogan.
The Pierre Elliott Trudeau Foundation has asked the federal auditor general to investigate the foundation's handling of that controversial donation with possible links to the Chinese government. pic.twitter.com/6IskMSrn2r
— David Cochrane (@DavidWCochrane) April 14, 2023
Le don qui a suscité la controverse s'élevait à 140 000 dollars, qui ont finalement été remboursés aux donateurs de Millenium Golden Eagle, non sans difficulté. La Presse rapportait plus tôt cette semaine que la fondation n'avait pas été en mesure jusque-là de restituer l'argent reçu.
À lire également:
Le Globe and Mail avait rapporté en février, en citant une source anonyme, que le gouvernement chinois avait orchestré des dons à l'Université de Montréal et à la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau dans l'espoir d'influencer le premier ministre canadien Justin Trudeau.
L'université a déclaré dans un communiqué jeudi qu'elle envisageait toutes les options à la lumière de nouvelles informations concernant un don de 750 000 $ reçu en 2016 qui aurait eu des liens avec Pékin.
Avant la réaction de la Fondation Trudeau, le Bloc québécois avait aussi demandé une enquête de la vérificatrice générale du Canada.
Avec de l'information de La Presse canadienne.