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Le département américain du Commerce a ajouté le mois dernier les entreprises cPUNTO et Electronic Network à sa liste d'entités soumises à des contrôles à l'exportation.
L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) affirme avoir aidé à inscrire deux entreprises montréalaises ayant des liens présumés avec l'armée russe sur une liste de sanctions américaines.
À la fin du mois de février, le département américain du Commerce a ajouté les deux sociétés canadiennes, cPUNTO et Electronic Network, à une liste d'entités qui sont soumises à des contrôles d'exportation stricts en raison de leur contribution "significative" au programme "militaire et/ou de défense" de la Russie.
Les deux entreprises, qui ont légalement leur siège social dans l'arrondissement montréalais de Saint-Laurent, se décrivent en ligne comme des distributeurs de composants électroniques.
Le gouvernement américain a identifié les deux entreprises comme des «partenaires militaires russes ou biélorusses», ce qui fait en sorte qu'il leur sera désormais interdit d'exporter presque tous leurs produits fabriqués aux États-Unis, ainsi que leur propriété intellectuelle, comme leurs logiciels.
La porte-parole de l'ASFC, Rebecca Purdy, a mentionné que l'agence travaille en étroite collaboration avec le gouvernement américain, notamment en partageant des renseignements et en menant des enquêtes conjointes.
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«L'ASFC travaille avec le Bureau de l'industrie et de la sécurité des États-Unis pour renforcer les efforts visant à lutter contre l'agression de la Russie en Ukraine par le biais de mesures d'exécution strictes», a-t-elle écrit dans un courriel transmis à La Presse Canadienne.
«Nous restreignons l'accès de la Russie aux technologies et aux autres biens dont elle a besoin pour maintenir ses capacités militaires agressives.»
L'ASFC a examiné plus de 500 expéditions à destination de la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine, a-t-elle précisé.
«Parmi celles-ci, plusieurs dizaines ont fait l'objet d'examens approfondis, dont sept ont entraîné l'imposition de sanctions administratives à l'encontre des exportateurs. Huit envois ont été recommandés pour saisie et trois envois ont été retirés.»
L'agence n'a pas immédiatement répondu aux questions visant à savoir si l'une de ces expéditions était liée aux deux sociétés sanctionnées par les États-Unis.
Pour tous les détails sur la guerre en Ukraine, voyez le dossier de Noovo Info : Guerre en Ukraine