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Près du 3/4 des membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) reliés à certains emplois veulent quitter le réseau de la santé au Centre-du-Québec et en Mauricie.
Près du 3/4 des membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) reliés à certains emplois veulent quitter le réseau de la santé au Centre-du-Québec et en Mauricie.
Le syndicat a obtenu ses chiffres par une demande d’accès à l’information et un sondage auprès de ses membres.
Plus de 73% des technologues en radio-oncologie de la Mauricie et du Centre-du-Québec songent à quitter le réseau public, la plupart carrément pour changer de profession.
Ce sont les responsables du traitement par radiothérapie pour des usagers qui ont reçu un diagnostic de cancer.
«La pénurie est tellement critique que le CIUSSS MCQ a limité les vacances et les congés dans les dernières années, ce qui est l’équivalent de mettre de l’huile sur un feu», a expliqué la représentante nationale de l'APTS pour la Maurice et le Centre du Québec, Pascale Leclair-Gingras.
En médecine nucléaire, les patients en attente d’un examen TEPscan doivent eux aussi faire preuve de patience afin de recevoir un diagnostic de cancer ou encore savoir si leur masse cancéreuse a évolué.
L’APTS a découvert que plus de 300 patients étaient en attente pour cet examen, dont près d’une centaine étaient considérés urgents en date du 8 novembre dernier.
Les technologues effectuent une panoplie d’examens tels que la mammographie. À Drummondville, la liste d’attente est de 922 patients alors que le réseau local compte 35 techniciens.
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux regroupe et représente 5 700 membres en Mauricie etdans le Centre-du-Québec.