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Même si la situation est moins préoccupante qu’en 2021, de nombreux entrepreneurs craignent que la rareté de main-d’œuvre menace la viabilité de leur entreprise.
Même si la situation est moins préoccupante qu’en 2021, de nombreux entrepreneurs craignent que la rareté de main-d’œuvre menace la viabilité de leur entreprise.
Près de 85 % des entrepreneurs affirment être freinés par la pénurie de main-d’œuvre, selon un sondage de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) publié lundi. En fait, ils sont 60 % à manquer d’employés tandis que 25 % en ont suffisamment, mais subissent des coûts supplémentaires importants pour garnir leurs effectifs.<
Parmi les petites entreprises touchées par la rareté de main-d’œuvre, 40 % estiment que leur viabilité à moyen terme (1 à 4 ans) est en jeu si la situation ne s’atténue pas. Ce taux était de 45 % en 2021. À court terme, ce sont 6 % qui craignent de connaître le même sort d’ici les 12 prochains mois. Ce taux était de 12 % en 2021.
L’amélioration des données démontre comment certaines PME ont réussi à s’adapter à ce changement de paradigme sur le marché du travail. L’enjeu demeure «urgent» et «de taille», prévient le vice-président pour le Québec à la FCEI, François Vincent.
«Que près de la moitié des entrepreneurs québécois se disent à risque à moyen terme en raison des pénuries de main-d'œuvre, démontre comment cet enjeu met une pression énorme sur leurs dos», prévient-il dans un communiqué.
Le sondage a été effectué du 21 avril au 31 mai auprès de 903 membres de la FCEI.