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«Je vous confirme que dorénavant, chacune de ces attestations à renouveler fera l'objet d'une consultation en bonne et due forme pour s'assurer que la population puisse dire son mot», a-t-il déclaré.
Dans la foulée des révélations concernant les exemptions permettant à la Fonderie Horne de polluer son environnement bien au-delà des normes, à Rouyn-Noranda, le ministre de l'Environnement, Benoit Charette, s'engage à faire preuve de plus de transparence dans l'ensemble des 89 cas d'entreprises profitant de ce type de permission.
En point de presse, mercredi, le ministre a d'abord promis de publier un registre contenant l'ensemble des 89 entreprises liées par une «attestation d'assainissement», soit une entente permettant de polluer au-delà d'une norme prescrite, mais à l'intérieur d'un cadre de conditions précises.
Le ministre a souligné que la fameuse liste de pollueurs a été remise sur demande à plusieurs médias au cours des dernières semaines, mais qu'elle contient des informations périmées. M. Charette a reconnu que certaines des entreprises citées dans la liste ont depuis changé de vocation ou même cessé leurs activités.
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Dans un objectif de transparence, le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques va mettre en ligne un registre contenant l'identité des entreprises ainsi que des détails sur la nature des permissions dont elles bénéficient et l'échéance de celles-ci.
Par ailleurs, Benoit Charette a déclaré que la population locale pourra se prononcer chaque fois qu'une attestation viendra à échéance.
«Je vous confirme que dorénavant, chacune de ces attestations à renouveler fera l'objet d'une consultation en bonne et due forme pour s'assurer que la population puisse dire son mot», a-t-il déclaré.
Dans le cas de la Fonderie Horne, justement, l'attestation en question vient à échéance à la fin de l'année 2022. La population de Rouyn-Noranda sera donc appelée à se prononcer avant que Québec n'accorde le renouvellement, a fait savoir le ministre.
Selon M. Charette, les entreprises qui profitent d'exemptions y ont droit parce qu'elles étaient déjà en activité avant l'adoption de la loi leur imposant des normes environnementales. Elles doivent toutefois tendre vers l'atteinte de la conformité.
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