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Le maire Gilles Lehouillier navigue dans une crise de croissance à Lévis, avec des hausses de taxes municipales et sa densification.
Le maire Gilles Lehouillier navigue dans une crise de croissance à Lévis, avec des hausses de taxes municipales et sa densification. Du côté de l’opposition, on commence à se demander si M. Lehouillier n’est pas rendu au bout de ses ressources après 10 ans à la mairie.
On soulève même l’idée de limiter le nombre d’un mandats d’un élu, bien que dans la région, il y a une tradition de longévité. La question s’était posée pour Régis Labeaume, qui a été à la barre de la Ville de Québec de 2007 à 2021.
M. Lehouillier a plus de 30 ans de vie publique en comptant son mandat de député libéral dans la circonscription de Lévis de 2008 à 2012, son rôle de maire entamé en 2013, mais aussi ses fonctions de conseiller municipal à Lauzon de 1986 à 1989 et à Lévis de 1989 à 2005.
Qu’à cela ne tienne, le collaborateur de Noovo Info François Bourque ne croit pas que le maire Lehouillier ait dit son dernier mot à Lévis mais, selon lui, il y a des risques à garder une administration en place trop longtemps.
«Il y a le risque que s’insère la corruption, le copinage; le risque d’usure, de fatigue…» a commenté M. Bourque en entretien avec la cheffe d’antenne de Noovo Info Québec, Lisa-Marie Blais.
«Et souvent, ce qui accompagne la longévité, c’est l’autoritarisme. On devient plus directif, un peu moins transparent. Mais rien ne suggère ceci à Lévis.»
Au final, même s’il est souhaitable d’y avoir des changements dans une administration donnée, les citoyens ont le choix de réclamer des changements globaux lors d’élections.
Les détails dans la vidéo.