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Je me suis mis à réfléchir, bien effoiré sur mon sofa, à quelle autre émission phare je voudrais revoir sur nos écrans. Telle la renaissance du phœnix du TV Hebdo, amusons-nous.
Il y a quelque temps déjà, on nous annonçait en grande pompe le retour, le temps de quelques épisodes, de deux séries cultes de notre télé québécoise.
Vous les connaissez, on parle de Un gars, une fille et La petite vie ! Joie et allégresse dans les chaumières !
Notre curiosité est déjà en mode fast and furious ! Et je me suis mis à réfléchir, bien effoiré sur mon sofa, à quelle autre émission phare je voudrais revoir sur nos écrans.
Telle la renaissance du phœnix du TV Hebdo, amusons-nous.
Madame Louise, propriétaire d’une pension pour étudiants depuis 1989, en a plein son casque des jeunes cégépiens qui la prennent à la fois pour la domestique et leur psychologue. Elle décide de fermer boutique et de sacrer dehors toute cette jeune plèbe envahissante.
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Elle transforme sa maison d’Outremont en Airbnb l’hiver pour pouvoir aller vivre à Fort Lauderdale. Et l’été, elle offre un forfait couette et petit déjeuner à des touristes bien nantis dont elle se fout éperdument et qui collent à la maison deux jours maximum parce qu’ils ont hâte d’aller voir les baleines à Tadoussac.
Pete et Lola, deux anciens pensionnaires de 64 et 62 ans, intentent une poursuite contre Loulou pour rénoviction. Une bataille juridique titanesque occupera une bonne partie de la saison un.
Rose-Anna St-Cyr, fermière veuve en Charlevoix, mais ben moderne pour son époque, croise à Québec, Séraphin Poudrier, un homme riche et proche de ses cennes, qui vit à Sainte-Adèle avec sa femme Donalda.
Cette pauvre Donalda porte chaque jour, les vêtements que les téléspectatrices lui envoient à Radio-Canada. Séraphin et Rose-Anna auront l’idée du siècle en se lançant en affaires ensemble. Un train de voyageurs qui partira de St-Adèle pour aboutir à La Malbaie qu’ils baptiseront «Le petit train du nord de Charlevoix». Les premiers pas du métro.
Mais la track de chemin de fer sera parsemée d’embûches. Ils seront confrontés au curé Labelle, le scorbut, Émilie Bordeleau qui ne veut pas faire exproprier son école qui se trouve drette sul chemin du train, le crash de 29, les orignaux sauvages, la bande de renégats du jeune Siffleu et j’en passe.
Une saga québécoise canadienne de nos ancêtres comme on aime avec une parlure ben de chez nous que va assurément détester Denise Bombardier.
Un dessin animé où l’on suit Rémi, un petit orphelin, qui cherche sa famille. Après six ans de recherche, ben à boute, Rémi décide de s’embarquer avec la gang du Cirque du Soleil et performe comme clown qui parle un langage que personne ne comprend dans le spectacle La Nouba d’Allégria de Cortéo de Saltimbanco du Dralion.
À noter que Rémi ne se déplace plus avec son chien et son tit singe parce qu’il est très allergique comme tout bon enfant qui se respecte. Il les a remplacés par une tablette Apple qui, au final, sera pas mal plus pratique pour trouver son chemin. Autre nouveauté, Rémi sera joué en alternance par un garçon et une fille pour être le plus inclusif possible. C’est aussi Barbada, la drag queen, qui sera la narratrice.
Une télé-réalité où de beaux, belles, biaux, bielles et non-genrés binaires vivent dans un loft aménagé dans le fort de Chambly. Ils doivent réaliser des épreuves chaque semaine pour gagner l’immunité et ne pas être éliminés à la fin de la semaine dans un gala animé par Marie-Mai qui porte du linge qui n’existe pas encore.
Mais la personne éliminée n’est pas vraiment éliminée du jeu parce que ce n’est pas fin de vouloir éliminer des participants dans un jeu d’élimination en 2023. Pour éviter toute plainte de cruauté animale, il n’y a plus de tigre dans l’enclos à tigre. On pourrait tout de même retrouver Félindra, tête de tofu. Félindra aura maintenant un blogue culinaire entièrement dédié au tofu et où les participants pourront faire des dégustations à l’aveugle dans le but de ploguer un commanditaire.
Dans la tour du fort, il y a un acteur français inconnu avec un masque en caoutchouc qui tente de le faire ressembler à une vieille personne qui pose des questions aux participants avec une voix entre le chevrotement et le dernier souffle avant de mourir. Bien sûr, chaque participant a tout le temps qui lui faut pour aller trouver la réponse sur son cellulaire.
Chaque journée se termine par un mégaparty où chacun des participants hurle sa vie comme s’il n’avait jamais entendu de la musique et but un vin mousseux de sa vie. Es-tu prêt pour Loft Boyard ?
Naturellement, je vous tiens au courant dès qu’un diffuseur me fait signe pour relancer une de ces franchises.