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Régis Menetrey est propriétaire du café La Mie Matinale situé sur la rue Sainte-Catherine. Jeudi dernier, il raconte qu’une douzaine de personnes intoxiquées ont décidé de faire la fête au beau milieu de la rue avec des systèmes de son crachant de la musique.
Les images captées par Noovo Info montrent une dame de ce groupe entrer dans le commerce de M. Menetrey. Elle s’en prend ensuite à différents clients pour finalement insulter le propriétaire du café.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, M. Menetrey a affirmé que la personne a commencé à voler de la nourriture aux personnes se trouvant à l’intérieur du commerce.
«Je lui ai dit: “C’est quoi ton problème? Tu as volé la moitié du sandwich à une dame tantôt.” Et elle a ensuite commencé à me traiter de pédophile. Elle était très agressive...»
Un premier appel en lien avec cette altercation a été logé au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) vers 13h. Une quarantaine de minutes plus tard, le SPVM arrivait sur les lieux. Les gens se sont dispersés et deux agents ont discuté avec quelques personnes, avant de repartir sans pour autant aller voir le commerçant.
«On m’a donné un numéro d’intervention, mais c’est le répondeur qui sonne. Qu’est-ce que je fais? Je ne sais plus quoi faire. Si ça continue, le commerce, on va le fermer.»
M. Menetrey craint que ces personnes deviennent plus agressives et s’en prennent physiquement aux clients et aux commerçants du Village.
«Si elle vient avec une arme, un couteau... On ne sait pas comment ils peuvent se comporter. Un jour, on va crier au meurtre et ça va être trop tard», a-t-il déploré.
Dans un communiqué de presse, le cabinet de la mairesse Plante se félicitait pourtant d’avoir augmenté les interventions dans le secteur.
La directrice générale de la Société commerciale du Village, Gabrielle Rondy, s’est rangée derrière les commerçants du quartier, qui doivent régulièrement composer avec ce genre de situation. «Ils ont l’impression que c’est toujours à recommencer», ajoute-t-elle.
Un habitant du quartier lance que ce genre d’altercation se produit chaque jour. «C’est comme ça tous les jours honnêtement. Il y a toujours des interventions.»
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.