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Des intervenants soutiennent que ce défi relève du possible et que les femmes sous-estiment leurs capacités. Des services d’urgence ont donc décidé de se réunir pour la première fois à Québec afin d’offrir aux femmes de tester leurs aptitudes «sans avoir la pression de réussir l’examen», a expliqué Martin Roach.
Ce commandant à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a ajouté que les femmes, grâce à cet événement, auront les outils nécessaires pour la suite et ainsi réussir le vrai examen.
La gendarme Martina Pillarova, elle, soutient que la GRC n’est pas à la recherche d’athlètes de haut niveau. «Les filles sont capables», assure-t-elle.
Mme Pillarova nuance toutefois qu’une femme souhaitant travailler dans un métier d’urgence se doit d’être en forme. «Il faut savoir courir un certain millage et soulever des poids.»
Kinésiologue à la GRC, Luc Poirier mentionne que les pompiers et les policiers doivent être en mesure de faire face aux feux de forêt, aux inondations et aux tempêtes qui sont en hausses dans le pays.
Mais est-il possible de réussir les tests physiques du jour au lendemain? La journaliste Laurence Royer s’est prêtée au jeu.
Bien qu’il n’a pas été possible de réussir le test, faute d'un niveau de forme physique suffisamment élevé, un entraînement approprié et un enseignement sur les bonnes méthodes de travail permettrait à «n’importe qui» d’y arriver, indique-t-on.
«Ce n’est pas peine perdue, tout le monde peut le faire», a lancé une femme présente sur les lieux afin de faire les tests physiques.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.