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Des organismes demandent à Québec de ne pas mettre de bâtons dans les roues de l’éventuel programme fédéral de régularisation des personnes sans statut.
«Ces gens sont nos voisins de tous les jours […] C’est sûr que vous et moi, on en côtoie», a rapporté Me Benjamin Brunot, en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
Le programme fédéral visera des personnes qui sont entrées au pays avec un statut migratoire, mais qui l’ont perdu par la suite. Il peut s’agir, notamment, de demandeurs d’asile ou de statut de réfugié qui ont été déboutés, de travailleurs ou d’étudiants étrangers dont le permis de travail ou le visa d’études est expiré, mais qui sont demeurés au Canada.
Le principal problème pour ces personnes est de faire face à la lenteur du système. Comme avec la crise des passeports cet été, la vitesse d’exécution peut avoir des impacts importants. «Le même chaos existe dans le système d’immigration».
«Ces gens-là ne demandent qu’à travailler, qu’à s’intégrer. Souvent, comme ils ne peuvent pas travailler légalement, ils se retrouvent, soit dans l’économie souterraine, donc on y perd en impôt, soit ils se retrouvent sur l’aide sociale», a ajouté l’avocat.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.
Avec des informations de la Presse canadienne.