Pourtant, ils peuvent également s’avérer être une ressource qui peut faire la différence pour les Québécois ayant épuisé leurs recours.
Pour les détenteurs d’une carte de membre, les repas distribués à la Cantine chez Sylvie, dans le quartier Centre-Sud de Montréal, sont vendus au prix de 3,50 $. Mais en plus de leurs menus à coût modique, les restos communautaires permettent à leurs usagers de se réunir et de discuter. «Pour plusieurs, c’est leur seule sortie de la journée», souligne la directrice du Comité social Centre-Sud, Marie-Josée Desrochers.
Plus que jamais, les restos communautaires sont fréquentés par des gens de tous les horizons, et notamment par des étudiants.
«Quand on est étudiant, c’est vraiment cool, il y a des repas pas chers et il y a toujours plein de monde.»
Des usagers du Chic Resto Pop insistent d’ailleurs sur le fait que l’établissement est ouvert à tous. «Des gens ne veulent pas venir parce qu’ils ne pensent pas que c’est comme ça. Ils pensent que c’est plutôt des itinérants [qui viennent] ou ils ne veulent pas enlever la place à quelqu’un. Mais ce n’est pas comme ça du tout», explique l’un d’eux.
Et le directeur du Chic Resto Pop, Marc-André Simard, abonde dans le même sens. «On ne [demande] pas aux gens s’ils sont pauvres ou non. Ce n’est pas ça l’intention. L’intention est d’offrir un service alimentaire à faible coût, à 4,50 $. Si les gens se sentent mal à l’aise de profiter de l’offre alimentaire, on a un coût solidaire, à 9$, et on va s’en sortir gagnant au final», assure-t-il.
L’Université Concordia compte également sur son propre resto communautaire, qui sert jusqu’à 500 repas végétaliens par jour. Celui-ci est ouvert à tous, étudiants ou non.
«Pour certains, les fins de mois sont plus difficiles, ça enlève un stress, je suppose», avance une étudiante.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.