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En conférence de presse jeudi, M. Lehouillier s’est dit «estomaqué» et «sidéré» de ne pas avoir été consulté avant l’arrivée du nouveau projet, qui abandonne le bitube et le réseau autoroutier. Le maire de Lévis croyait fermement à l’engagement du gouvernement et ne s’attendait pas du tout à ce qu’on abandonne un tel projet d’envergure.
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«Je n’ai plus aucun temps à perdre avec le projet qui a été déposé ce matin. Je vais travailler sur les projets de ma ville qui ont des chances d’avancer», s’est insurgé M. Lehouillier.
Ce dernier a déploré qu’un pan complet du réseau express de la Capitale-Nationale «est en train de s’écrouler». «Réseau, qui, je le rappelle, faisait largement consensus au sein de la population.»
De son côté, le préfet de la MRC de Bellechasse, Yvon Dumont, a lancé que la nouvelle version du 3e lien négligeait grandement les citoyens de Chaudière-Appalaches.
«Comment voulez-vous qu’un transport en commun collectif, qui arrive à Lévis puisse desservir la Beauce? C’est complètement incohérent. Et on dit qu’on dessert Chaudière-Appalaches», a-t-il critiqué.
Des citoyens de Lévis partagent également l’avis de leur maire. «Le chantier Davie arrive avec de gros contrats, donc pour la circulation des ponts, ça nous aurait avantagé.»
«Ce n’est pas que le transport en commun qui fait la vie ici», a ajouté une dame.
Un autre passant a toutefois nuancé ses propos, affirmant qu’un meilleur transport en commun à Lévis permettrait à la population d’accepter la nouvelle version du 3e lien. «C’est parce qu’il est pourri qu’on ne le prend pas.»