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L’une des investigatrices à l’origine de cette réforme est la députée de Québec solidaire Catherine Dorion, qui était de passage au bulletin Noovo Le Fil 22 animé par Étienne Fortin-Gauthier afin de faire le point sur cette nouvelle.
Selon Mme Dorion, cette réforme comporte trois gains significatifs pour les artistes. Premièrement, les auteurs et les artistes visuels auront davantage de munitions pour négocier des ententes collectives.
Ensuite, les employeurs du milieu culturel seront obligés d’offrir un environnement de travail exempt de harcèlement sexuel et psychologique, comme pour les autres employés du Québec.
Enfin, les artistes pourront dorénavant se présenter devant le Tribunal administratif du travail en cas de non-respect des conventions, au lieu de devoir aller à la cour. «Ça va être beaucoup plus simple et beaucoup moins coûteux», souligne Mme Dorion.
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Si elle accueille favorablement la réforme, la députée solidaire soutient toutefois qu’elle ne va pas assez loin et que les artistes figurent parmi les travailleurs les plus dévalorisés de la société.
«Ils ont beaucoup de difficultés à se faire valoir, alors qu’ils sont si essentiels à notre santé mentale et à plein de choses, déplore Mme Dorion. Leurs conditions socioéconomiques sont vraiment très mauvaises. La moyenne du revenu pour un artiste, c’est 20 000 $ par année, c’est en dessous du seuil de pauvreté.»
«Dans une province où on se targue d’être aussi fiers de nos artistes et de notre culture, c’est particulier.»
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-contre.