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L’objectif est d’améliorer la participation des personnes en dehors des centres urbains aux différents projets de recherche. Près de 70% des personnes de plus de 65 ans demeurent à l’extérieur de Sherbrooke.
Il s’agit d’une première au Québec.
«La recherche actuelle manque d’hétérogénéité et d’inclusion. Il y a beaucoup de personnes qui ont de la difficulté à se déplacer ou vont avoir aussi d’autres freins en lien avec leur situation socioéconomique», a soutenu la codirectrice du CdRV, Eléonor Riesco.
Dans ce laboratoire mobile, les chercheurs pourront d’abord faire des analyses biologiques et des évaluations fonctionnelles, comme un test sanguin ou un test de force musculaire. Éventuellement, il pourra également être utilisé pour faire des analyses plus complexes et même aider la recherche sur les enjeux sociaux du vieillissement.
Le CdRV est également un institut de recherche de l’Université de Sherbrooke. Selon le vice-recteur à la recherche, Jean-Pierre Perreault, cette initiative pourrait inspirer d’autres centres universitaires.
«Notre région, avec 500 000 personnes, devient un véritable laboratoire sur l’étude du vieillissement. Ça va transformer complètement la façon dont on fait la recherche», a lancé M. Perreault.
Le laboratoire roulant prendra la route dès cet automne.