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Sirco, à l’origine du démantèlement du campement propalestinien à l’Université McGill en 2024, patrouille actuellement le quartier Ville-Marie dans le but d’améliorer le sentiment de sécurité des citoyens, notamment depuis la hausse de la criminalité dans le secteur.
Lors d’un point de presse, la mairesse de la Ville de Montréal, Valérie Plante, a nié cette information et soutient que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) demeure responsable de démanteler ou non le campement Notre-Dame.
Pendant ce temps, de nombreuses tentes abritant des personnes en situation d’itinérance y sont installées en vue de l’hiver, alors que rien ne semble avoir changé depuis le démantèlement du campement.
«On le fait avec beaucoup d’humanité, a soutenu Mme Plante. Rappelons des campeurs occupent un terrain qui appartient au gouvernement du Québec.»
Mme Plante ajoute que le démantèlement est fait avant tout pour protéger la sécurité des personnes, alors que deux bombonnes de propane avaient explosé dans le campement Notre-Dame en 2020, blessant une personne.
La mairesse souligne que différents plans sont mis en place pour améliorer la situation de l’itinérance dans la métropole et demande l’aide du gouvernement.
«On souhaite que Lionel Carmant nous donne son plan pour sortir les gens de la rue.»
Se confiant à Noovo Info, une personne en situation d’itinérance ne constate pas que des solutions ont été mises en place pour venir à bout du problème.
«On ne voit rien de ça», a confié Rick (prénom fictif).
Sous le couvert de l’anonymat, Rick raconte qu’il faut être constamment sur le qui-vive pour vivre dans le campement Notre-Dame, où de nombreux voleurs rôdent.
«On est dans la peur. Je me suis fait voler une tente et mes affaires plein de fois.»
Que fera-t-il si le campement est à nouveau démantelé?
«Je vais simplement aller ailleurs», a-t-il conclu.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.