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Pourtant, le gouvernement, pas plus tard qu’à l’automne dernier, avait mis sur pied un plan d’intervention pour lutter contre la problématique. Ce plan était scindé entre quatre axes principaux: documenter, former, sensibiliser et fournir.
Selon la présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, Kathleen Legault, l’application de ce plan d’intervention est toutefois inégale d’un centre de service scolaire à l’autre.
«Il y a des centres de services scolaires qui se sont dotés d’équipe qui peuvent intervenir, tandis que d’autres, non», rapporte-t-elle.
Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire, Éric Pronovost, soutient quant à lui que ses membres ne se sentent pas écoutés par le gouvernement et jugent que le plan de celui-ci est difficile à appliquer, notamment en raison de la pénurie de personnel.
M. Pronovost demande donc au ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, de «passer de la parole aux actes».
«Il faut investir. La Fédération du personnel de soutien scolaire, [M. Drainville] sait qu’on existe. Il sait qu’on peut être très collaborateurs, mais force est d’admettre que le téléphone ne sonne pas de notre côté», déplore-t-il.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo liée à l’article.