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«Il va falloir qu’il nous l’explique, cette décision-là», a lâché le président Éric Gingras, mercredi en entrevue au bulletin Le Fil 22h sur les ondes de Noovo Info.
Pour la CSQ, plus que la sécurité des enseignants et du personnel de soutien, c’est la gestion du retour qui pose problème en soi. On sent l’impatience dans le ton d’Éric Gingras, qui déplore le manque de clarté dans le message du gouvernement de François Legault.
«Il y a la décision et aussi la façon cavalière qu’on est informés, mentionne-t-il. D’habitude, quand on change quelque chose, faut faire adhérer les gens, faut prendre le temps de bien expliquer les choses. Pour l’instant, j’espère qu’on va le faire, parce que là, c’est à coups de Twitter qu’on donne de l’information.»
Du côté du gouvernement Legault, le message était particulièrement axé sur le bien-être des enfants, au moment d’écrire ces lignes. «C’est très important que pour les enfants de retourner à l’école, pour apprendre, pour retrouver leurs amis, pour retrouver une certaine normalité», a écrit le premier ministre sur les réseaux sociaux.
«L’immense majorité des enfants ne courent pas de risques de santé importants avec la COVID-19. Par contre, les retards scolaires et l’isolement peuvent causer des problèmes important», a-t-il aussi ajouté.
Si la CSQ a fait un bond en apprenant que les élèves du primaire et du secondaire retourneront en classe, en personne le 17 janvier, il n’y a pas de doute que de nombreux parents à travers le Québec ont poussé un soupir de soulagement en recevant cette confirmation.
Éric Gingras comprend les difficultés des parents, à qui on impose le fardeau de l’école à la maison, mais ramène les projecteurs sur les modalités du retour en présentiel.
«Est-ce qu’on a travaillé sur la ventilation? Est-ce qu’on a travaillé sur le protocole?», demande le président.
Les modalités exactes du retour en classe allaient être précisées jeudi par Québec, mais on savait déjà, la veille, que le port du masque sera obligatoire et que les écoles disposeront de tests rapides de dépistage de la COVID-19.