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L’accident dont elle a été victime n’a pas refroidi son enthousiasme pour son travail, alors que Katrine affirme aimer tellement son métier, qu’elle «pourrait le faire bénévolement».
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo liée à l’article.
«Il faut que je retourne dans une ambulance le plus vite possible», poursuit Katrine, pourtant toujours affublée d’un collier cervical. Si elle attend trop longtemps après qu’elle soit éligible à retrouver son travail d’infirmière, elle craint d’ailleurs d’augmenter son anxiété face à ce retour.
C’est que l’accident dont elle a été victime aurait pu lui être fatal. Lorsqu’il est survenu, sa ceinture de sécurité était détachée, puisqu’elle prodiguait des soins à la patiente qui était en voie d’être transférée. Katrine a donc été éjectée du véhicule la tête la première et ses jambes se sont retrouvées en dessous de l’ambulance.
«Quand ils sont allés me chercher, les paramédics avancés pensaient que j’allais mourir et ça a pris jusqu’à 4h du matin me stabiliser.»
La guérison de Katrine, qui se poursuit toujours, n’a toutefois pas été de tout repos. À son arrivée à l’hôpital, elle a d’abord été plongée cinq jours dans un coma artificiel, avant d’être transférée aux soins intensifs. Elle a ensuite passé deux semaines dans une autre unité, puis a passé un mois dans un centre de réadaptation.
La rapidité de son rétablissement a grandement impressionné son rétablissement, elle qui a rapidement mis les bouchées doubles. Katrine a ainsi enchaîné les exercices physiques et les stimuli intellectuels, passant du vélo stationnaire aux mots croisés.
Si elle éprouve un certain stress à l’idée de retourner au travail, Katrine avoue que l’accident a changé sa perception de la vie de tous les jours. «Je prends plus le temps d’apprécier les petits moments de chaque jour. Le matin, c’est de dire "je t’aime" à mes amis, mes parents. Juste le fait de manger en famille, je l’apprécie plus maintenant», confie-t-elle.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.