Par rapport aux années précédant la pandémie, le nombre de jeunes épaulés par les Grands Frères Grandes Soeurs de Québec a presque quintuplé.
Ainsi, l'organisme a besoin de dizaines de bénévoles supplémentaires pour répondre à la demande.
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«En moyenne, on aidait 80 jeunes par années, on est à 420 présentement, et on espère pouvoir en rejoindre 1000», a expliqué la directrice générale, Alexandra Leclerc.
La pandémie a entraîné plus d'isolement pour les jeunes à risque ou en milieu défavorisé, et l'organisme collabore désormais avec la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), qui lui réfère des jeunes sur le point d'atteindre la majorité.
«Parce qu'il n'y a pas beaucoup de ressources pour les jeunes de la DPJ après 18 ans», a précisé Mme Leclerc.
L'implication pour être grand frère ou grande soeur peut demander aussi peu qu'une heure trente par semaine. Mario Deschamps est bénévole depuis cinq ans, et a accompagné plusieurs jeunes. Il souligne que les liens créés sont solides.
«C'est un plus, c'est vraiment gratifiant d'aider ces jeunes-là », a-t-il raconté.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui ci-contre.