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Les passagers du vol 2259 d'Air Canada se souviendront sans doute longtemps de ce moment.
Les roues d'un avion d'Air Canada ne se sont pas déployées, ce qui a engendré samedi à Halifax un atterrissage dont les passagers se souviendront longtemps. Il n'y a eu que des blessures mineures pour certains passagers, mais cet événement survenu à l'aéroport international Stanfield d'Halifax a causé des retards temporaires dans toutes les opérations aériennes samedi soir.
La porte-parole de l'aéroport, Tiffany Chase, a déclaré qu'à environ 21h30 samedi, un vol Air Canada Express exploité par Pal Airlines en provenance de Saint-Jean de Terre-Neuve a connu un «incident» à l'atterrissage. Voici la vidéo de ce qui s'est produit.
Le porte-parole d'Air Canada, Peter Fitzpatrick, a indiqué que l'avion avait subi un «problème présumé de train d'atterrissage» après son arrivée samedi soir et que l'avion n'avait pas pu atteindre le terminal, forçant l'équipage et 73 passagers à débarquer en autobus.
Une passagère du vol 2259 d'Air Canada exploité par PAL Airlines a témoigné de ce qui s'est produit lors de cet atterrissage effrayant dans un entretien avec CBC. «L'avion a commencé à s'incliner d'environ 20 degrés sur la gauche et, à ce moment-là, nous avons entendu un bruit assez fort - qui ressemblait presque à un crash - lorsque l'aile de l'avion a commencé à déraper sur la chaussée, en même temps que ce que je suppose être le moteur», a dit Nikki Valentine.
Selon Mme Valentine, l'avion a dérapé sur la piste pendant un laps de temps significatif, tandis que les pilotes tentaient de remédier à la situation. Une fois l'avion immobilisé, Mme Valentine précise qu'il a fallu environ deux minutes pour que tout le monde descende de l'avion, qui était alors partiellement en flammes. Les passagers ont été embarqués dans un bus après avoir quitté l'avion.
Le porte-parole d'Air Canada a noté que personne à bord n'avait été blessé, mais un porte-parole de la GRC de la Nouvelle-Écosse, qui est intervenu sur place aux côtés des ambulanciers paramédicaux, a indiqué que des blessures mineures avaient été signalées.
Mme Chase a affirmé que les opérations aériennes avaient été suspendues après l'incident et que l'une des pistes de l'aéroport avait depuis repris ses opérations normales.
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) enquête sur les circonstances de cet événement.
L'incident a temporairement interrompu les vols à l'aéroport.
Dimanche après-midi, les passagers n'avaient toujours pas récupéré les bagages qu'on leur avait demandé de laisser dans l'avion. Mme Valentine a rapporté avoir contacté Air Canada, qui lui a dit qu'il pourrait s'écouler jusqu'à trois jours supplémentaires avant que les bagages ne leur soient rendus, puisque l'enquête se poursuit.
«Beaucoup de gens ont des clés de maison ou des portefeuilles dont ils avaient besoin et qu'ils n'ont pas pu obtenir. Il s'agit d'une procédure normale. J'aime mieux les inconvénients (des bagages manquants) que si quelque chose de grave s'était produit, bien sûr, mais c'est quand même dommage», a-t-elle affirmé.