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La circonscription de Chauveau est actuellement tenue par Sylvain Lévesque, de la Coalition avenir Québec (CAQ). Les deux hommes sont d’anciens collègues de travail, eux qui ont travaillé au même moment sur les ondes du FM93, une radio de Québec.
Auparavant, Chauveau était un fief de l'ancienne Action démocratique (ADQ) d'abord avec Gilles Taillon, puis avec Gérard Deltell, avant et après la fusion entre l'ADQ et la CAQ en 2011. Au fédéral, les gens de Chauveau votent pour le Parti conservateur.
«Pourquoi Chauveau? Parce que c’est une circonscription d’abord qui porte le nom d’un ancien premier ministre, en fait le premier premier ministre du Québec qui était lui-même un conservateur, donc je trouvais que ça commençait déjà bien», a soutenu M. Duhaime lors de l’entrevue avec l'animatrice Laurence Royer au bulletin Noovo le Fil Québec.
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Également, le chef du PCQ compte sur le fait que la circonscription dénombre le plus de membres conservateurs dans la province.
«La vraie raison, c’est que mon chum a toujours rêvé de déménager à Stoneham», a ajouté l’homme politique à la blague.
Selon M. Duhaime, ses chances de se faire une place dans un fort de la CAQ sont bonnes. Il est d’avis que les circonscriptions gagnées par le parti de François Legault offrent une excellente occasion pour les conservateurs de rentrer au pouvoir.
«Plus la CAQ a eu une majorité forte, plus le Parti conservateur risque de gagner les circonscriptions», a-t-il argumenté.
Ce phénomène s’expliquerait par le fait que le PCQ se porterait maintenant à la défense des valeurs que la CAQ soutenait autrefois, toujours selon M. Duhaime.
Voyez l'entrevue complète de Laurence Royer dans la vidéo qui accompagne cet article.
Les récents sondages observent une certaine croissance de l’appui pour les conservateurs. Après avoir fait un gain de neuf pourcents entre deux études, le parti d’Éric Duhaime récoltait 19% des appuis au tableau du sondage d’Angus Reid la semaine dernière.
«On a voté pour la CAQ. On a fait confiance à François Legault et aujourd’hui on se rend compte qu’il n’a pas livré la marchandise. Je pense que plus on va se rapprocher de l’élection, plus on va voir ce phénomène s’amplifier», a-t-il commenté concernant la hausse dans les sondages.
M. Duhaime n’a pas voulu se mouiller quant à son objectif de députés conservateurs élus lors de la prochaine élection provinciale. Il a tout de même mentionné qu’il souhaite offrir une option différente pour la bonne santé de la démocratie québécoise.
«C’est ça vivre dans un état démocratique et on va respecter le résultat et la volonté du peuple», a conclu M. Duhaime.
Un rassemblement du PCQ se tiendra ce soir pour officialiser la candidature de son chef.
Alors que le Québec doit composer avec une sixième vague de la pandémie de COVID-19, le parti tenait mardi soir un grand rassemblement de ses membres destinés à appuyer la candidature de leur chef, dans cette banlieue nord de la ville de Québec, réputée pour pencher vers la droite de l'échiquier politique.
Dans son discours, il a présenté son parti comme la véritable opposition au gouvernement caquiste et «la seule option» politique capable de battre François Legault le 3 octobre, le jour de l'élection «la plus importante de notre vie».
Il a multiplié les attaques contre la gouvernance caquiste, lui reprochant notamment d'avoir mis la démocratie «sur pause» pendant deux ans, d'avoir abandonné les aînés à leur sort, de gouverner par décrets, de multiplier les contrats donnés sans appels d'offres, les promesses non tenues, les manquements à l'éthique et les mensonges.
À l'échelle locale, il a fait une nouvelle sortie contre le projet de tramway dans la capitale, «un projet qui va détruire la ville de Québec», selon lui.
Depuis le début de la pandémie, M. Duhaime a profité de toutes les tribunes pour s'opposer aux mesures sanitaires imposées par le gouvernement Legault, critiquant abondamment le prolongement de l'état d'urgence sanitaire, réussissant au fil des mois à fédérer autour de lui les mécontents et les opposants aux diverses consignes et restrictions édictées par le gouvernement.
Ancien animateur de radio à Québec, M. Duhaime est bien connu des électeurs de la capitale et reconnu pour son franc-parler. Chef de sa formation politique depuis un an, il avait dit qu'il serait candidat dans une circonscription de la région de Québec, un terreau fertile pour son parti et ses idées.
Lors de la prochaine campagne électorale, un des principaux enjeux promus par le PCQ sera d'accroître la place du secteur privé dans l'offre de soins de santé. Un colloque sur le sujet est d'ailleurs à l'horaire du parti le samedi 30 avril.
Dans son discours, livré dans un centre communautaire bondé de la circonscription (certains militants ont dû rester à l'extérieur de la salle), M. Duhaime a dit que la gestion de la pandémie avait été l'élément déclencheur de sa carrière politique, tellement il s'est alors senti «trahi» par les gouvernants, en voyant la démocratie bafouée, de même que les droits et libertés des citoyens.
Le chef a été présenté par plusieurs personnalités, dont sa candidate dans l'élection complémentaire dans Marie-Victorin, la comédienne Anne Casabonne, l'ancien chef du parti, Adrien Pouliot, l'ex-maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, et le sénateur Pierre-Hugues Boisvenue, la députée Claire Samson, conservatrice transfuge de la CAQ, l'ex-ministre conservatrice Josée Verner, désormais active dans l'organisation du PCQ, et la militante de droite Joanne Marcotte, cofondatrice avec M. Duhaime du Réseau Liberté Québec, qui a vanté l'importance de «restituer la souveraineté des individus». Elle a qualifié le chef conservateur de «brasseux de cage» et de «populiste», dans le sens «noble» du terme.
Il s'est défini comme «le prochain premier ministre conservateur du Québec», devant ses militants, la grande majorité d'entre eux ne portant pas de masque.
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