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Récemment, plusieurs sont passés de la parole aux actes, dont le chef reconnu Normand Laprise, qui a été forcé de fermer les succursales de la Brasserie T! dès mercredi.
Et il n’est pas le seul à être dans cette situation.
Voyez le reportage de Juliette Poireau dans la vidéo liée à l’article.
Le Bistro Beaufort, situé dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie à Montréal, a également célébré sa dernière journée d’ouverture le 31 décembre dernier.
«L’année 2023, la hausse des loyers, la problématique du personnel… Tout ça a fait en sorte qu’au milieu de l’année, je voyais que je n’arriverais pas à payer ce que je devais payer», explique le propriétaire de l’établissement, Jean-François Girard.
Depuis environ un an donc, même s’il travaillait pratiquement sept jours sur sept, le propriétaire ne parvenait plus à se payer. «C’est insoutenable, on ne peut pas suivre cette cadence inflationniste. On ne peut pas transposer ça dans les prix, les gens ne sortiront plus, déjà qu’il y en a beaucoup moins qui sortent», déplore M. Girard.
Le propriétaire n’est d’ailleurs pas le seul à être impacté par la fermeture du restaurant, alors que celle-ci engendre la mise à pied d’une vingtaine d’employés. «Je l’avais dit le 22 décembre que c’était la dernière paye qui s’en venait et que c’était le processus de faillite. Je ne pense pas que c’était une grande surprise, des fois je devais retarder des payes. Ils savaient que j’étais vraiment accoté», relate-t-il.
Restaurants Canada prévient d'ailleurs que ces fermetures pourraient être annonciatrices de plusieurs autres. Au moins un restaurateur sur cinq pourrait être obligé de fermer l'un de ses restaurants à l'échelle du pays cette année, selon l'association.