Début du contenu principal.
La municipalité vendra un immense terrain, situé dans le quartier de Saint-François, à l'homme d’affaires et ancien dirigeant des studios MELS, Michel Trudel, au coût de 32 M$.
«Il va y avoir un studio de 60 000 pieds carrés, deux studios de 25 000 pieds et quatre studios de 20 000 pieds. Adjacent à cela, il va y avoir des bureaux de productions d'environ 90 000 pieds, des ateliers de construction, des ateliers de peinture pour les décors etc.», a expliqué M. Trudel. «Je me suis toujours dit que Laval est une belle ville pour implanter un complexe cinématographique.»
«C'est une opportunité aussi pour beaucoup de petites entreprises lavalloises et du Grand Montréal aussi. Quand on investit des millions pour tourner un film, il faut construire des décors, louer des chambres d'hôtel et des voitures ainsi qu'embaucher des figurants», a renchéri le maire de Laval, Stéphane Boyer.
Mais, plusieurs groupes citoyens et environnementaux s’y opposent, car le terrain était utilisé pour l’agriculture jusqu’à tout récemment.
Laval a réalisé une consultation publique en 2022 pour connaître l’avis des citoyens. La majorité des 167 personnes qui ont répondu par écrit était favorable au projet. À l’inverse, 32 personnes se sont prononcées contre le mégacomplexe de cinéma.
En contrepartie, plus de 11 mémoires réalisés par des groupes citoyens et environnementaux se prononçaient également contre le projet des studios sur le terrain de l’avenue Marcel-Villeneuve.
Selon la Coalition Mobilisations Citoyennes Environnementales de Laval, ce n’est pas l’endroit le plus approprié pour y bâtir des studios de cinéma parce qu'il s'agit d'une terre qui aurait pu être transformée en Écoquartier et où l’agriculture aurait joué un rôle dans l’avenir comme il l’a joué dans les dernières années.
«On s'inquiète surtout pour le site visé. On a proposé des sites alternatifs, entre autres l'ancien ciné-parc de Laval», a expliqué le co-porte-parole de la Coalition Mobilisations Citoyennes Environnementales de Laval, Jonathan Tremblay.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo.