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D'ailleurs, les étudiants de l'Université Laval aimeraient que l'établissement en fasse plus pour aider ceux qui peinent à trouver.
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Selon l'attaché à l'exécutif de l'Association des étudiants et étudiantes de l'Université Laval inscrits aux études supérieures, Guillaume Laplante, l'inflation et la hausse du prix des loyers en seraient la cause.
«Le coût du loyer pour les cégépiens et les universitaires augmente deux fois plus vite que pour le reste de la population québécoise. [...] Si les gens restent deux ou trois ans à l'université ou au cégep, les propriétaires peuvent augmenter leur loyer beaucoup fréquemment que les autres logements», a-t-il souligné en entrevue.
Peu conscients de leurs droits en matière de logement, les étudiants peuvent se tourner vers le Tribunal administratif du logement (TAL) en cas de problèmes.
Le rapport du Phare 2021 indique que 62% des étudiants locataires gagnent moins de 20 000$ par année et que 64% doivent allouer plus de 30% de leur budget aux frais du logement.
Pour contrer ce fléau, des associations réclament également la construction de nouvelles résidences.
«On considère que l'Université Laval aurait avantage à améliorer son offre de résidences, justement des logements étudiants. On sait qu'on n'est pas le meilleur classement», a expliqué M. Laplante.
L'Université Laval occupe un rang peu enviable, d'après le classement canadien Maclean's réalisé en 2017. Elle occupe «la septième pire position pour ses logements étudiants».
«Ils ont déjà des plans pour des projets à mettre en place pour régler ces problèmes-là et avoir plus de place en résidences», a ajouté l'attaché à l'exécutif de l'association étudiante.
Voyez le reportage du journaliste Phil Couture dans la vidéo.