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C’est pourquoi le tatoueur de la région de Québec a accepté de participer au premier évènement de l’organisme Empowerink, dimanche, qui permettra à huit survivantes du cancer du sein de se faire tatouer la poitrine à l’intérieur d’un studio de la région dans le but de se réapproprier leur corps.
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M. Blanchard a révélé que de se plier aux exigences d’une combattante afin de lui permettre de surmonter un traumatisme grâce à un tatouage le touche énormément.
«J’ai vécu une histoire un peu proche de ce que ces femmes ont vécu. On les rend plus belles à leurs propres yeux, je crois. Je pense que ces femmes-là ont de la misère à se regarder dans le miroir. Elles devraient être capables de se regarder dans le miroir et de voir une grande guerrière», a-t-il ajouté.
Crédit photo: Noovo Info
Pour Chantal Germain, l’une des participantes, un tatouage lui permettra de boucler tous les évènements qu’elle a vécu avec le cancer du sein.
«Je pense que le fait de se voir dans le miroir et de ne pas voir ses cicatrices de guerre, mais de voir un morceau d’art, c’est plus motivant», renchérit le tatoueur québécois.
Aux yeux de la fondatrice d’Empowerink Canada, Karen Malkin Lazarovitz, cet évènement permettra à ces huit femmes de tourner la page.
C’est «une nouvelle étape dans leur histoire. Ce n’est pas juste le tatouage, c’est la journée et l’expérience de partager avec d’autres femmes qui ont une histoire similaire, parce que toutes les femmes sont ensemble pour la journée», a-t-elle conclu.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.