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À la suite d’une rencontre avec Google, M. Rodriguez s’est vu rassurant et a révélé que la plateforme n’allait pas emboîter le pas à Meta.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le ministre fédéral a montré du doigt l’attitude évasive de Meta, qui a décidé de mettre ses menaces à exécution plutôt que de s’asseoir à la table des négociations avec le gouvernement canadien dans le but de «trouver un équilibre» dans le pourcentage des revenus publicitaires.
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«Mais ils ne veulent pas le faire, a déploré M. Rodriguez. Ils préfèrent passer à l’intimidation et aux menaces. Je trouve ça inacceptable et non constructif. Ce n’est pas normal.»
Le député de Honoré-Mercier réitère que plusieurs règlements et procédures ne sont pas encore réglés quant au projet de loi C-18 «dans lesquels Meta pourrait participer et discuter» avec Ottawa.
Aux yeux de M. Rodriguez, la réplique de Meta est une «attaque envers un gouvernement souverain», tout simplement.
«Les gens vont sur ces plateformes pour avoir accès à de l’information et Meta nous dit que si elle n’a pas ce qu’elle veut, (elle boude). On menace un gouvernement souverain, c’est inacceptable. C’est du jamais vu», a-t-il ajouté.
Le Parti québécois a également critiqué la décision de Meta, jeudi, qualifiant le tout «d'attaque frontale contre la démocratie et les médias».
Le député Pascal Bérubé a demandé à tous les partis de l'Assemblée nationale à s'engager «à cesser toute sponsorisation sur Facebook et Instagram pour réinvestir ces sommes dans nos hebdos et radios locales». «Le PQ est prêt à s'y engager», a affirmé M. Bérubé.
Alors que plusieurs médias y sont allés de vagues de coupure au cours des dernières années, M. Rodriguez assure que le gouvernement a plusieurs programmes afin de venir en aide aux différents médias, «qui jouent un rôle essentiel».
«C’est justement parce que les salles de nouvelles ferment qu’on a fait le projet de loi, mentionne le ministre du Patrimoine canadien. Le projet de loi vise simplement à trouver un équilibre et de demander à Meta et Google de payer leurs parties.»
Pablo Rodriguez indique qu’il ne s’est toujours pas entretenu avec les responsables de Meta.
«Ils savent où me trouver, ils ont mon numéro», a-t-il conclu.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo