Début du contenu principal.
Le CIUSSS de la région est à la recherche de 45 à 55 familles d’accueil à la fois pour des jeunes et des adultes. Ça fait deux ans qu’une dizaine de familles d’accueil supplémentaires sont recherchées.
C’est au Saguenay que la demande est la plus forte, alors que 30 à 35 familles d’accueil supplémentaires sont nécessaires. Au Lac-Saint-Jean, les besoins tournent autour de 20 à 25 familles, alors que quelques-unes sont recherchées à Chibougamau.
En devenant famille d’accueil, on peut accueillir des adultes vivant avec un trouble de santé mentale ou une déficience physique ou intellectuelle. On peut aussi prendre sous son aile des jeunes, soit en devenant famille d’accueil régulière ou en étant famille d’accueil en banque mixte qui offre une possibilité d’adoption.
Voyez le reportage de Johanie Bilodeau dans la vidéo.
Là où il y a eu une baisse notable l’an dernier, c’est dans le nombre de familles d’accueil régulières qui n’a été que de 13. En moyenne, le CIUSSS Saguenay–Lac-Saint-Jean déniche normalement 36 nouvelles familles par année.
Plusieurs choses expliquent la hausse du besoin en familles d’accueil.
«On a des familles d’accueil qui prennent leur retraite, mais il y a aussi des jeunes qu’on confie à des familles jusqu’à leur majorité», explique Laurence Gendron-Rousseau, intervenante au recrutement des familles d’accueil au CIUSSS Saguenay–Lac-Saint-Jean.
L’organisme mentionne aussi que «le nombre de signalements retenus en hausse démontré dans le bilan DPJ 2020-2021 et les besoins de la clientèle» entrent aussi en ligne de compte, tout comme «le nombre de familles [qui] ne fait qu’augmenter d’année en année» et le désir d’assurer un bon parrainage entre la clientèle et les familles.
Actuellement, 562 enfants sont confiés à 264 familles au Saguenay–Lac-Saint-Jean. En ce qui a trait aux adultes, 298 sont pris en charge par 76 familles du territoire.
Les critères pour devenir famille d’accueil sont nombreux. Le CIUSSS s’assure de trouver des personnes qui sont stables, tant au point de vue relationnel et financier que psychologique et physique. L’organisme recherche des gens ouverts d’esprit, empathique et ayant une grande capacité d’adaptation.
En ce qui a trait à la résidence d’accueil, des normes précises doivent être respectées. La chambre, par exemple, doit avoir une fenêtre et, de préférence, être privée. À la fois la chambre et la fenêtre ont des mesures spécifiques à respecter.
Plusieurs se plaignent d’ailleurs que ces critères soient trop restrictifs.
«Ce n’est pas nos propres enfants, c’est les enfants des autres, donc il faut avoir une belle stabilité et, surtout, la sécurité. On y va avec les normes de sécurité incendie», explique Laurence Gendron-Rousseau.
Ceux intéressés à devenir famille d’accueil peuvent consulter le site du gouvernement du Québec ou téléphoner à l’intervenante au 418 290-9821.