Rencontré par Noovo Info, le conservateur à réitérer son appui au projet gazier GNL-Québec affirmant que le Québec serait «bien mieux servi si l’on avait des gazoducs, des oléoducs […] Et si on allait de l’avant avec un projet de 14 milliards ici au port de Saguenay», a-t-il lancé en entrevue.
Les projets de pipelines ont connu un second souffle au cours des dernières semaines en raison du conflit commercial avec les États-Unis. Le gouvernement Legault s’est même dit ouvert à autoriser ces projets si ceux-ci bénéficiaient d’une acceptabilité sociale.
À cet effet, M. Duhaime affirme que si la CAQ avait «tenu parole» et avait été de l’avant avec le projet, on pourrait dès aujourd’hui exporter du gaz naturel liquéfié, entre autres vers l’Europe. «On remplacerait des centrales au charbon en Allemagne», a-t-il souligné, ajoutant que ce changement permettrait de réduire les GES.
Le projet comme GNL pourrait aussi offrir une certaine indépendance avec nos voisins du sud chez qui on se fournit. «100 % du gaz naturel qu'on consomme présentement au Québec provient de gazoduc des États-Unis», rappelle le chef du PCQ.
Par ailleurs, Éric Duhaime ne croit pas le président Donald Trump lorsque le républicain avance que le Canada pourrait devenir le 51e État américain. «C'est une blague de mauvais goût. Je trouve ça ridicule qu'on en parle beaucoup. Le vrai enjeu est de savoir [si] le Québec est capable d'être autonome face aux Américains? On est faible parce qu'on enregistre les pires déficits de notre histoire», avance M. Duhaime en référence aux bilans financiers des gouvernements Legault et Trudeau.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo qui accompagne ce texte