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Lauzière participait à un camp de perfectionnement d’arbitrage à Salt Lake City, lorsque l’un de ses patrons l’a retiré du groupe, avec quelques collègues, pour leur annoncer qu’ils allaient faire partie du groupe d’arbitres pour le match de finale, impliquant Lionel Messi. L’Argentin est considéré par plusieurs experts comme le meilleur joueur de l’histoire du sport.
«Lorsqu’on m’a informé de cette nouvelle-là, je ne m’y attendais vraiment pas. J’étais juste vraiment content. J’ai appelé ma femme tout de suite, je l’ai annoncé à ma femme, mes enfants. Mes enfants, c’est deux grands fans de soccer», lance Pierre-Luc Lauzière, tout sourire. L’homme de 38 a accepté de nous raconter son expérience à partir du Costa Rica, où il arbitre un autre match cette semaine.
Lauzière a eu l’occasion d’arbitrer ce match avec des amis, dont certains qu’il connait depuis longtemps. «On s’est juste remémoré des souvenirs en se disant ‘’jamais on aurait pensé être ici, sur le terrain, avec ces joueurs-là, sur une finale’’», lance-t-il. «C’est une fois le match terminé, que tout a bien été, que personne ne parle des arbitres, c’est là vraiment que tu peux être heureux et tu te laisses aller un peu plus», poursuit-il.
L’arbitre d’expérience a pu goûter à la folie Lionel Messi, qui détruit littéralement tout sur son passage depuis son arrivée en Amérique du Nord. L’engouement autour des matchs impliquant l’Argentin était perceptible à Nashville.
«Lorsque j’ai pris l’avion de Salt Lake City pour Nashville, c’est la première fois de ma carrière que j’entendais autant parler d’un match de soccer dans lequel j’allais être impliqué. Il y avait des chandails roses partout», raconte Lauzière. Le Drummondvillois dormait au même hôtel que les joueurs de l’Inter Miami et des fans attendaient l’autobus de l’équipe à chaque déplacement en espérant pouvoir voir Messi.
Maintenant qu’il a arbitré le joueur étoile, Pierre-Luc Lauzière espère pouvoir arbitrer des matchs à la Coupe du monde 2026, qui se tiendra au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Il a toutefois appris avec le temps à ne pas se faire trop d’attentes.
«La déception peut être énorme la journée que ça n’arrive pas. Est-ce que je veux être là ? Oui, je veux être là, mais ce n’est pas la fin du monde si je n’y suis pas. Ce que je veux apprécier maintenant, c’est le chemin, la route (pour s’y rendre)», analyse celui qui a tenu à saluer la précieux support de sa famille, alors qu’il doit se déplacer dans de nombreux pays à chaque mois.
Avec la collaboration d’Antoine Desrosiers pour Noovo Info.
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