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«Ils ne voient tout simplement pas à quel point ces projets de loi sont dangereux et honteux.»
Le gouverneur de l’Oklahoma, Kevin Stitt, a signé un projet de loi mardi, interdisant la pratique de l’avortement, passible d'une peine de 10 ans de prison et une amende de 100 000$.
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The Associated Press a rapporté que le projet de loi, qui entrera en vigueur 90 jours après le vote du pouvoir législatif le mois prochain, n'autorisera pas les poursuites pénales contre une femme ayant subi un avortement. L’avortement pourra être pratiqué uniquement pour sauver la vie de la mère.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
Le sénateur et candidat républicain au Congrès Nathan Dahm a qualifié le projet de loi de «la plus grande législation pro-vie du pays à l'heure actuelle, qui élimine efficacement l'avortement dans l'Oklahoma».
Crédit photo: The Associated Press
Cette décision politique suscite de vives réactions à l’échelle nationale, après une campagne agressive anti-avortement dans plusieurs États dirigés par le Parti républicain.
Les défenseurs des droits à l'avortement affirment que le projet de loi signé par le gouverneur de l’Oklahoma est susceptible de faire face à une contestation judiciaire, alors que la Cour suprême des États-Unis envisage de revenir en arrière sur ces droits, en place depuis près de 50 ans.
Les avocats de la défense soulignent que le projet de loi va à l’encontre de la constitution.
«Il n'a jamais été aussi évident que les politiciens utilisent des astuces et des ruses pour faire passer ces lois néfastes», a lancé Dr Ghazaleh Moayedi, gynécologue en Oklahoma et au Texas.
Crédit photo: The Associated Press
«Les législateurs de l'Oklahoma tentent d'interdire l'avortement à tout prix et ne voient tout simplement pas à quel point ces projets de loi sont dangereux et honteux.»
Plusieurs projets de loi anti-avortement similaires ont été approuvés par l'Assemblée législative dans d'autres États conservateurs, dont l’Oklahoma, au cours des dernières années. Ils ont toutefois été freinés par les tribunaux, jugés comme étant inconstitutionnels.