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Dans un avis au ministre de l’Environnement Benoit Charette rendu public lundi, le Comité consultatif sur les changements climatiques soutient qu’un moratoire sur la perte des milieux naturels s’impose.
Un comité de scientifiques qui conseille le ministre de l’Environnement réclame un moratoire sur l’étalement urbain et l’arrêt des projets autoroutiers dans les six régions métropolitaines du Québec.
C’est un pavé dans la mare pour le gouvernement caquiste qui prône un nouveau tunnel Québec-Lévis, le troisième lien, qui aurait des conséquences sur l’étalement urbain.
Dans un avis au ministre de l’Environnement Benoit Charette rendu public lundi, le Comité consultatif sur les changements climatiques soutient qu’un moratoire sur la perte des milieux naturels s’impose. Il fonde ses recommandations sur le dernier rapport alarmant des Nations unies sur les changements climatiques.
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Le Comité s’inquiète que la superficie des milieux naturels dans le sud du Québec diminue à raison de 0,6 % par an.
Selon le Comité, la capacité autoroutière ne doit plus augmenter dans les six grandes régions urbaines, tant et aussi longtemps qu’un mécanisme public d’évaluation n’aura pas été mis sur pied pour tenir compte de la mobilité, de l’urbanisme et l’offre de transport.
Rappelons qu’à la fin d’avril, l’Ordre des urbanistes avait dénoncé le discours du gouvernement caquiste sur le troisième lien.
Le président de l’Ordre, Sylvain Gariépy, reproche à Benoit Charette d’avoir soutenu que la construction d’un tunnel entre Québec et Lévis constituait «un frein à l’étalement urbain».
Il blâmait également le ministre des Transports, François Bonnardel, pour avoir laissé entendre que des «quartiers-dortoirs» loin des pôles d’emploi ne constituaient pas de l’étalement urbain.