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«S'il doit y avoir une fermeture du gouvernement, qu'elle commence maintenant», a publié M. Trump sur les réseaux sociaux.
Quelques heures avant le début de l'arrêt des activités gouvernementales aux États-Unis, le président élu Donald Trump a réitéré vendredi son insistance à ce qu'une augmentation du plafond de la dette soit incluse dans tout accord -- et, si ce n'est pas le cas, que les fermetures «commencent maintenant».
M. Trump, qui n'a pas encore prêté serment à la Maison-Blanche, a formulé cette exigence alors que le président de la Chambre, Mike Johnson, est arrivé tôt au Capitole. L'horloge tourne maintenant vers la date limite de minuit pour faire approuver un budget gouvernemental.
«S'il doit y avoir une fermeture du gouvernement, qu'elle commence maintenant», a publié M. Trump sur les réseaux sociaux.
Le président élu ne craint pas les fermetures gouvernementales de la même manière que M. Johnson et les législateurs voient les fermetures fédérales comme une perte politique qui nuit aux moyens de subsistance des Américains. L'administration Trump entrante promet de réduire le budget fédéral et de licencier des milliers d'employés. Donald Trump lui-même a déclenché la plus longue paralysie du gouvernement de l'histoire lors de son premier mandat à la Maison-Blanche, une fermeture d'un mois pendant les vacances de Noël et le Nouvel An 2018-2019.
Ce qui est plus pressant pour le président élu, c'est sa demande de mettre fin au débat sur le plafond de la dette avant son retour à la Maison-Blanche. Le plafond de la dette fédérale expire le 1er janvier et M. Trump ne veut pas que les premiers mois de sa nouvelle administration soient encombrés de négociations difficiles au Congrès pour augmenter la capacité d'emprunt du pays. Cela donne aux démocrates, qui seront minoritaires l'année prochaine, un levier.
«Le Congrès doit se débarrasser du ridicule plafond de la dette ou peut-être le prolonger jusqu'en 2029», a déclaré M. Trump, bonifiant de cinq ans sa demande d'une augmentation du plafond de la dette. «Sans cela, nous ne devrions jamais conclure d'accord.»
M. Johnson court à huis clos pour empêcher une paralysie, mais son influence a ses limites. Le président élu Trump et son allié milliardaire Elon Musk ont déchaîné leur opposition -- et leur armée de médias sociaux -- au premier plan présenté par M. Johnson; un compromis bipartisan de 1500 pages qu'il a trouvé avec les démocrates et qui comprenait 100 milliards $ US d'aide aux États durement touchés, sans aborder la question du plafond de la dette.
Un deuxième plan soutenu par M. Trump, un projet de loi allégé de 116 pages présenté jeudi avec sa préférence pour une augmentation de la limite de la dette de deux ans jusqu'en 2027, a échoué lors d'un vote en soirée.
Vendredi matin, le vice-président élu JD Vance est arrivé tôt au bureau du président de la Chambre au Capitole, où un groupe des républicains les plus radicaux rencontrait M. Johnson.
Les employés du gouvernement ont déjà été informés de se préparer à une fermeture fédérale qui enverrait des millions d'employés - et de membres de l'armée - dans la saison des vacances.
Au Sénat, contrôlé par les démocrates pour quelques semaines encore, on parle de tenter de faire avancer le projet initial, le compromis bipartisan de M. Johnson.
Le président de la Chambre est confronté à une tâche énorme alors qu'il tente de maintenir le gouvernement en activité, d'apaiser M. Trump et de sauver son propre poste.
L'élection du président de la Chambre est le premier vote du nouveau Congrès, qui se réunira le 3 janvier. M. Johnson aura besoin du soutien de presque tous les républicains de la Chambre pour s'assurer de pouvoir conserver son rôle.
Avec les informations de Kevin Freking et Bill Barrow.