«Sa protection est cruciale»: Ottawa soutient 65 projets pour la protection de l'eau douce

Cet investissement a été confirmé vendredi par Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, au nom de Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence de l’eau du Canada.

«La collaboration entre les collectivités locales, les peuples autochtones et les jeunes est au cœur de la protection de l’eau douce. Ensemble, nous développons des solutions innovantes pour relever les défis environnementaux au Québec et au Canada», a souligné  Jean-Yves Duclos.

Les projets seront réalisés dans le cadre du programme de financement communautaire ÉcoAction - géré par l'Agence de l'eau du Canada - et du programme Interactions communautaires qui soutient des projets locaux visant à protéger et à améliorer l'écosystème du Saint-Laurent, le tout géré par l'Agence de l'eau du Canada et le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec.

Voici les projets soutenus par ÉcoAction au Québec pour 2024-2025 :

• «École Éponge» du Conseil régional de l'environnement de la région de la Capitale-Nationale (100 000$) : le projet vise à améliorer la qualité de l’eau de trois rivières dans la région de Québec grâce à la récupération des eaux de pluie, la rétention des sédiments et la plantation d’arbres impliquant des élèves de trois écoles. 
• «Amélioration de la qualité de l'eau des lacs» par l'Organisme de bassins versants Charlevoix-Montmorency (61 199$) : le projet vise à réduire le ruissellement des sédiments et des contaminants, améliorant ainsi la qualité de l’eau dans sept lacs de Saint-Aimé-des-Lacs. 
• «Restauration du parc Centre-Ville de Dolbeau-Mistassini» de la Société de gestion environnementale de Dolbeau-Mistassini (95 140$) : le projet vise la restauration du parc et inclut le nettoyage, la gestion des eaux de ruissellement et la replantation pour protéger les écosystèmes aquatiques et humides.

À voir | Des citoyens craignent la privatisation du lac Magog

Voici les projets soutenus par le programme Interactions communautaires au Québec pour 2024-2025 :

• La Fédération de l’Union des producteurs agricoles de la Montérégie (200 000$) : le projet vise la restauration et l'élargissement des bandes riveraines agricoles, réduisant l’érosion et la pollution diffuse et contribuant à la qualité de l’eau des tributaires du fleuve Saint-Laurent en Montérégie.
• La Société Mamuk de Nutashkuan (100 000$) : le projet vise à sensibiliser les jeunes Innus à des pratiques de pêche et de chasse alimentaires responsables.
• Nature-Action Québec (324 349$) : l'aide financière vise à réaliser deux projets, soit de restaurer les habitats de tortues à l’île Fryer pour mieux protéger leur environnement et améliorer la biodiversité le long de la rivière Mascouche grâce à des bandes riveraines élargies.

«Ces projets devraient générer des bénéfices environnementaux concrets, tout en renforçant les connaissances, la sensibilisation et la mobilisation des collectivités à travers le Canada pour l’eau douce», écrit-on dans un communiqué du gouvernement du Canada.

La protection de l'eau douce

L'Agence de l'eau du Canada a été lancée en octobre 2024. La société d'État a pour mission de diriger le Plan d'action sur l'eau douce. 

Le budget 2023 du gouvernement du Canada incluait un montant de 650 millions de dollars sur 10 ans au Plan d’action sur l’eau douce, ciblant les Grands Lacs, le lac Winnipeg et le fleuve Saint-Laurent.

Au Québec, depuis 2011, le Plan d’action Saint-Laurent a investi près de 9,6 millions de dollars dans 135 projets pour protéger et restaurer l’écosystème du Saint-Laurent, financés par le programme Interactions communautaires.