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Ce qui motive cette décision est que les feux de forêt menacent la route Transtaïga, le seul lien routier entre les centrales LG-3 et LG-4. Cette route part de la Baie-James, à l'ouest, jusqu'à très loin à l'est, sur une distance d'environ 660 km.
Une centaine de travailleurs des centrales hydroélectriques ont dû être évacués par avion de manière préventive mardi, et d'autres évacuations sont prévues mercredi, a fait savoir Hydro-Québec.
Presque tous les employés de la Grande-3 (LG-3), située dans le Nord-du-Québec, ont été évacués mardi en raison des feux de forêt qui continue de faire rage dans cette région.
Mercredi, les quelque 90 travailleurs de La Grande-4 (LG-4) feront de même. Il est prévu qu'un avion se pose à LG-4 pour les ramener chez eux.
Les incendies de forêt ne menacent pas les centrales hydroélectriques, affirme d'emblée Francis Labbé, porte-parole d'Hydro-Québec.
«Ce matin, une centaine de travailleurs de la centrale LG-3 ont été transportés par la route jusqu'à la centrale LG-2, et de là on les a ramenés chez eux par avion», détaille M. Labbé.
Ce qui motive cette décision est que les feux de forêt menacent la route Transtaïga, le seul lien routier entre ces centrales. Cette route part de la Baie-James, à l'ouest, jusqu'à très loin à l'est, sur une distance d'environ 660 km.
«C'est ce qui est particulier (...) on ne peut pas passer par d'autres chemins. Il n'y a qu'une seule route et maintenant il y a des feux qui l'entravent. Donc pour éviter que ça soit trop complexe, on enlève nos travailleurs de cette région quelques jours le temps que la situation se calme», résume M. Labbé.
Selon la société d'État, les évacuations ne devraient durer que quelques jours.
M. Labbé assure qu'Hydro-Québec suit le comportement et la direction que prennent les incendies, et dit espérer, tout comme de nombreuses personnes, avoir de la pluie bientôt.
De quatre à six employés resteront sur les lieux de LG-3 et d'autres seront aussi présents à LG-4 pour assurer au minimum que les turbines-alternateurs puissent continuer de fonctionner. Les installations possèdent aussi beaucoup d'équipement téléguidé, ce qui permet d'opérer les machines à distance, soutient le porte-parole d'Hydro-Québec. Les employés sur place s'assurent notamment de pouvoir intervenir s'il arrive un pépin quelconque.
La sécurité des travailleurs qui resteront sur place n'est aucunement menacée, souligne M. Labbé.
Dans l'éventualité où il est nécessaire d'aller chercher les derniers employés qui sont sur les lieux, «on le fera par hélicoptère ou on trouvera d'autres moyens», indique M. Labbé. Pour l'instant, dit-il, cela n'est pas un enjeu puisque les évacuations sont préventives.
Il ajoute que les campements des centrales LG-3 et LG-4, où les travailleurs séjournent, ne sont pas menacés. Les campements se trouvent à l'intérieur des installations d'Hydro-Québec et aucun feu ne se trouve à proximité.
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Hydro-Québec indique que les feux ne mettent pas en danger les centrales hydroélectriques pour l'instant et que cela ne risque pas d'arriver. M. Labbé mentionne que la société d'État a une entente avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) afin de protéger les centrales et les lignes de transports qui sont considérées comme des équipements stratégiques.
Il existe donc des plans d'action pour protéger ces infrastructures s'il advenait que les feux sont trop prêts comme cela a été le cas au cours des dernières semaines.
La fumée est le plus grand souci d’Hydro-Québec puisque les particules dans l’air peuvent «servir de tremplin à l'électricité pour passer de la ligne à haute tension au sol», explique M. Labbé.
«Quand il y a des fluctuations de tensions, il y a des déclenchements dans nos postes pour protéger les installations (...) ça vient avec l'équipement. La fumée peut devenir problématique à ce chapitre, mais pour l'instant ça se passe bien».