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Science et nature

Météo: l'automne 2024 parmi les plus chauds de l'histoire du Québec

Les températures enregistéres en novembre au Québec étaient particulièrement douces.

Les mois d'octobre et de novembre ont été parmi les plus chauds enregistrés dans la province.
Les mois d'octobre et de novembre ont été parmi les plus chauds enregistrés dans la province.

Avec des températures douces et clémentes dans la région de Montréal, ce mois de novembre a offert un répit avant l’arrivée de l’hiver, qui se manifestera vers la fin du mois. Si pour beaucoup de Montréalais la saison des couleurs s’est prolongée de manière agréable, cela témoigne néanmoins d'une perturbation climatique au-dessus de nos têtes.

Pour Environnement Canada, cet allongement de la saison est dû à des blocages d’air au-dessus du Québec, empêchant l’air froid de descendre sur la province.

Du côté de Montréal, et selon Météo Média, l’automne 2024 se classe parmi les plus chauds de l’histoire. Le record à battre est de 11 degrés en moyenne pour l'automne 2023.

 

Les normales saisonnières, définies sur une période de 30 ans (soit entre 1990 et 2020), servent de référence. En se basant sur les températures moyennes dites «normales», le mois de novembre 2024 est donc plus chaud de 2,5 degrés par rapport à ces moyennes.

Quant à l'annonce d'un hiver tardif, les météorologues n'ont pas encore tranché. Toutefois, Nicolas Lessard, météorologue chez Météo Média, admet qu’un retard est possible, surtout en ce qui concerne la date des premiers flocons.

«L’automne s’est étendu en raison de deux facteurs, explique M. Lessard. Nous avons enregistré davantage d’heures d’ensoleillement et des températures plus douces. Il est possible que des flocons tombent à la fin du mois de novembre, mais cela ne signifiera pas nécessairement une accumulation pour Montréal.»

Selon l’expert, la neige qui ne se mesure pas ne compte pas. Ainsi, les traces de neige ne signifieraient pas que la saison hivernale a officiellement commencé.

«Un vortex polaire descendra chez nous très bientôt. Cette masse d’air arctique devrait atteindre la région dans les deux prochaines semaines, et ce phénomène apportera davantage de neige à Montréal.»

La Niña est encore faible

Le phénomène météorologique La Niña pourrait également avoir une incidence sur notre climat.

La Niña fait partie d'un cycle climatique naturel qui peut provoquer des conditions météorologiques extrêmes à l’échelle mondiale, et ses effets varient selon les régions.

Bien qu'il n'y ait aucune certitude quant à l’évolution de La Niña, certaines tendances se dessinent. Selon les experts, les régions septentrionales de l’Amérique du Sud pourraient recevoir plus de pluie que d'habitude, tandis que les régions méridionales des États-Unis et certaines parties du Mexique risquent d’être plus sèches que la moyenne. Le nord des États-Unis et le sud du Canada pourraient, eux, connaître des conditions plus humides que d’habitude.

Avec les informations de Isabella O'Malley, Associated Press