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Au terme des votes, 37 des 38 syndicats représentant les professionnels du réseau collégial ont voté à 91,2 % en faveur de l'entente.
La Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) annonce mercredi que 37 des 38 syndicats — 2 100 professionnelles et professionnels, soit près des trois quarts du personnel professionnel des cégeps du réseau collégial — ont approuvé l'entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec en décembre dernier à un taux global d'acceptation de 91,2 %.
Selon la FPPC-CSQ, l'entente de principe prévoit notamment des gains salariaux de 17,4 % sur 5 ans ainsi «qu’un mécanisme offrant une certaine protection contre l’inflation».
Les psychologues du collégial auraient notamment reçu «une importante bonification salariale».
On y retrouve aussi une augmentation importante de la contribution patronale aux assurances, un remboursement partiel des cotisations aux ordres professionnels, une bonification des vacances en cours de carrière, une meilleure reconnaissance de la scolarité dans le calcul des échelons salariaux, une augmentation des budgets accordés au développement professionnel et la création d’un comité paritaire décisionnel.
Les professionnels des collèges obtiennent également une reconnaissance accrue de leur apport et de leur expertise, plus de flexibilité dans l’horaire de travail ou dans la prise de congés personnels, l’instauration d’une prime pour le travail en soirée, l’introduction d’un budget local dédié à la santé globale et la création de quatre corps d’emploi dédiés à la recherche au collégial, «incluant le maintien des mêmes conditions d’accès à la permanence pour tous».
«Cette entente contient des gains qui contribuent à revaloriser le travail du personnel professionnel des cégeps, essentiels à la réussite des personnes étudiantes et à la qualité de l'enseignement supérieur», souligne Éric Cyr, président de la FPPC-CSQ, dans un communiqué acheminé aux médias.
Selon Éric Cyr, c’est la grande mobilisation des membres qui a permis des avancées et des ouvertures patronales pendant la négociation.
«Ce sont les actions des membres qui ont mis en lumière les problèmes vécus dans l’ensemble des services publics et qui ont permis de faire des gains, tout en préservant des acquis des conventions collectives précédentes qui étaient menacés», précise-t-il.
M. Cyr n'est toutefois pas certain que les gains réalisés «soient suffisants pour rendre réellement attractifs les postes offerts dans les cégeps».
En ce sens, la FPPC-CSQ continuera ses travaux et ses efforts de revalorisation de l’ensemble des emplois du personnel professionnel.
Les négociations avec le gouvernement du Québec pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public auront duré près de deux ans.
Le Front commun — qui est composé de la CSN, de la CSQ, de l'APTS et de la FTQ — fera le point très prochainement à propos des résultats des votes sur le projet de règlement intersectoriel à la table centrale.
Les nouvelles conventions collectives seraient en vigueur du 1er avril 2023 au 31 mars 2028.
Il faut savoir également que trois grandes organisations syndicales du secteur public n'ont toujours pas réglé: la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins, de même que le Syndicat des professionnel(le)s du gouvernement (SPGQ) et le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec. Les deux derniers représentent des fonctionnaires, techniciens et professionnels à l'emploi des ministères et organismes gouvernementaux.
Avec des informations de La Presse canadienne.