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En cas de grève des fonctionnaires fédéraux, des services essentiels devront être dispensés. Des discussions ont d'ailleurs déjà eu lieu entre les parties à cet effet.
Le vote de grève des 120 000 fonctionnaires fédéraux membres de l'Alliance de la fonction publique du Canada se poursuit jusqu'à 23h59 mardi soir. Le résultat du vote sera dévoilé tôt mercredi matin, a fait savoir le grand syndicat pancanadien d'employés de l'État.
Mais déjà, vendredi dernier, le Syndicat des employés de l'impôt, aussi affilié à l'AFPC, a fait savoir que ses membres avaient voté `massivement pour la grève'. Il compte à lui seul 35 000 membres au pays.
La négociation des conventions collectives dans le secteur public fédéral dure depuis plusieurs mois. Mais les parties ne sont toujours pas parvenues à s'entendre.
En cas de grève des fonctionnaires fédéraux, des services essentiels devront être dispensés. Des discussions ont d'ailleurs déjà eu lieu entre les parties à cet effet.
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On ignore encore quelle forme prendrait une éventuelle grève, si elle venait à être effectivement déclenchée: grève tournante par région, grève illimitée, journées de grève isolées ou par blocs. L'AFPC n'a pas voulu dévoiler sa stratégie.
Les négociations avec le gouvernement fédéral ne sont pas rompues pour autant. Le Syndicat des employés de l'impôt, par exemple, a d'autres séances de négociations prévues avec l'Agence du revenu du Canada, du 17 au 20 avril.
Au plan salarial, l'Alliance réclame des augmentations de 4,5 % par année pour 2021, 2022 et 2023.
Le gouvernement fédéral offre 1,5 % en 2021, 3 % en 2022, 2 % en 2023 et 1,75 % en 2024, soit une moyenne de 2,06 % par année.
Entre les deux, un rapport de la Commission de l'intérêt public -- une étape du processus de négociation au fédéral qui vise à rapprocher les parties -- a proposé des augmentations de 1,5 % en 2021, de 4,5 % en 2022 et de 3 % en 2023.
Le Conseil du trésor fédéral a déjà indiqué qu'il recherchait un règlement avec l'Alliance, dans le respect de la capacité de payer des contribuables canadiens et en tenant compte des règlements qui sont intervenus ailleurs.
Néanmoins, il s'est préparé, le cas échéant. «Advenant une interruption de travail, certains services offerts à la population canadienne pourraient être retardés ou rendus indisponibles. Le gouvernement s'engage à faire preuve de transparence avec les Canadiens et Canadiennes en ce qui a trait aux incidences sur les services, le cas échéant. Des renseignements seront publiés sur Canada.ca afin d'aider le public à être au fait des potentielles répercussions sur les services», a-t-il fait savoir.