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L'ex-journaliste Evan Solomon se présentera aux prochaines élections fédérales
Sa candidature est motivée par les menaces de tarifs américains et d’annexion du président Trump.
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L'ex-journaliste Evan Solomon annoncera jeudi qu’il se porte candidat à titre de député pour le Parti libéral lors de la prochaine élection fédérale, selon une source qui s'est confiée à CTV News.
La source a indiqué à CTV News que la décision d'Evan Solomon de se porter candidat est motivée par les menaces de tarifs et d’annexion du président américain Donald Trump à l’égard du Canada.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
M. Solomon a récemment travaillé pour l'Eurasia Group en tant qu'éditeur pour GZERO Media, poste qu'il a commencé à occuper à l'automne 2022. Il était également récemment correspondant spécial pour CTV News, mais a démissionné de ce poste avant l'élection du premier ministre Mark Carney à la tête du Parti libéral le 9 mars.
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Auparavant, M. Solomon a travaillé chez Bell Média de 2016 à 2022, d'abord en tant qu'animateur d'Ottawa Now sur 580 CFRA, puis en tant qu'animateur des émissions politiques de CTV News Question Period et Power Play. Pendant cette période, il a également animé The Evan Solomon Show, une émission de radio diffusée à l'échelle nationale sur le réseau iHeart Radio.
Avant cela, il a animé l'émission politique quotidienne Power & Politics de la CBC et l'émission de radio nationale hebdomadaire The House.
En juin 2015, il a été licencié de la CBC après que le Toronto Star a rapporté qu'il aurait perçu des commissions pour avoir négocié des ventes d'œuvres d'art impliquant des personnes avec lesquelles il avait également traité en tant que journaliste.
À la suite de cette révélation, Evan Solomon a nié tout acte répréhensible, déclarant à l'époque qu'il «ne considérait pas le commerce de l'art comme un conflit avec son activité de journaliste politique à la CBC et n'avait jamais intentionnellement utilisé sa position à la CBC pour promouvoir son entreprise».
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L'incursion d'Evan Solomon dans la politique fédérale intervient alors que l'on spécule sur la possibilité que Carney déclenche des élections anticipées avant la reprise des travaux de la Chambre des communes le 24 mars.
Selon le dernier sondage Nanos Research, publié mardi, les conservateurs ne sont en tête que d'un point avec 35% des intentions de vote fédérales, tandis que les libéraux en ont 34 %. Avant la démission du premier ministre Justin Trudeau et l'investiture de Trump, de nombreux sondages réalisés en début d'année montraient les libéraux derrière les conservateurs par plus de 20 points.
Ce même sondage indique que les relations entre les États-Unis et le Canada sont la principale préoccupation nationale avec 26,8%, suivies par l'emploi et l'économie avec 16,7%.
-Un texte rédigé par Stephanie Ha pour CTV News
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