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Politique

La police enquête à la suite de l'annulation de la réception pour Giorgia Meloni

L'événement devait se dérouler au Musée des beaux-arts de l'Ontario, à Toronto, afin de couronner une journée occupée pour les deux chefs de gouvernement.

Des manifestants agitent des drapeaux et chantent alors que la police borde l'entrée de la Galerie d'art de l'Ontario, où un événement annulé pour le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre italien Giorgia Meloni devait avoir lieu, à Toronto, le samedi 2 mars 2024.
Des manifestants agitent des drapeaux et chantent alors que la police borde l'entrée de la Galerie d'art de l'Ontario, où un événement annulé pour le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre italien Giorgia Meloni devait avoir lieu, à Toronto, le samedi 2 mars 2024.
Sammy Hudes
Sammy Hudes / La Presse canadienne

La police de Toronto examine si des actes illégaux ont conduit à l'annulation d'une réception que devait donner le premier ministre Justin Trudeau à son homologue italienne Giorgia Meloni.

L'événement devait se dérouler au Musée des beaux-arts de l'Ontario, à Toronto, afin de couronner une journée occupée pour les deux chefs de gouvernement. Il a dû être annulé après que des manifestants eurent commencé à scander des slogans pro-palestiniens et bloquer les portes d'accès à l'édifice, empêchant plusieurs invités d'y entrer.

Le cabinet de M. Trudeau a confirmé que ni lui ni la première ministre italienne Giorgia Meloni n'avaient pu entrer dans le Musée des beaux-arts de l'Ontario. Le ministre du Développement international, Ahmed Hussen, a été escorté par la police pour trouver une entrée non bloquée.

Une porte-parole du Service de police de Toronto, Stephanie Sayer, a mentionné que les agents étaient en contact avec l'équipe de protection du premier ministre. Les policiers torontois étaient prêts à libérer le passage pour permettre l'entrée de M. Trudeau.

Elle a ajouté que la police torontoise n'avait pas recommandé l'annulation de la réception. Elle a affirmé que la décision avait été prise par le cabinet du premier ministre.

Mme Sayer a raconté qu'environ 400 manifestants s'étaient rassemblés à l'extérieur du musée. Personne n'a été blessé et aucune arrestation n'a été faite.

«Nous sommes en train d'examiner les événements d'hier (samedi) soir. Et s'il est établi que des actes illégaux ont été commis, des accusations pourraient être portées plus tard», a-t-elle dit.

Au cours de la manifestation, des protestataires ont reproché au gouvernement fédéral ses positions sur la guerre dans la bande de Gaza. Ils ont scandé des slogans comme «Trudeau, t'es un menteur», lui donnant le surnom de «Génocide Justin». Ils ont aussi invectivé des invités.

Le service de sécurité du musée a aussi empêché des journalistes d'entrer à l'intérieur du bâtiment.

Le député libéral d'Eglinton-Lawrence, Marco Mendicino, a incité la police à faire respecter la loi. Il a accusé les manifestants d'être antisémites.

«L'endroit n'était pas sûr. Et c'était leur objectif. Ils ne voulaient pas que leurs compatriotes se sentent en sécurité», a-t-il écrit sur le réseau social X.

Deborah Lyons, l'envoyée spéciale du Canada pour la préservation de la mémoire de l'Holocauste et la lutte contre l'antisémitisme, a déclaré sur X que l'annulation de la réception «était le résultat direct de la soumission aux exigences irrationnelles d'une cohorte bruyante et incontrôlable, qui alimente sa détermination».

Avec les informations d'Alessia Passafiume à Toronto, La Presse canadienne.

Sammy Hudes
Sammy Hudes / La Presse canadienne