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Ça va mal pour la CAQ...
Les intentions de vote pour le Parti québécois (PQ) de Paul St-Pierre Plamondon sont en hausse au Québec, alors que la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault a perdu des appuis, d'après un sondage Léger/Québecor publié mercredi.
D'après le sondage Léger/Québecor, le PQ récolte 35% des intentions de vote, soit une augmentation de 3 points depuis le 8 octobre 2024. La CAQ se retrouve en deuxième place avec 24% des intentions de vote, ce qui équivaut à une baisse de 3 points. Elle est suivie du Parti libéral du Québec (PLQ) avec 17% et de Québec solidaire (QS) avec 13% des intentions de vote. Le Parti conservateur du Québec (PCQ) d’Éric Duhaime demeure à la dernière place avec 11% des intentions de vote, indique le sondage.
De plus, on révèle que de plus en plus de Québécois sont mécontents relativement au gouvernement Legault. Le taux de satisfaction est en baisse de 6 points depuis octobre dernier, soit 32%.
Du côté de la chefferie libéral, Pablo Rodriguez reste au premier rang des candidats préférés en novembre 2024 auprès de la population (25%) et des électeurs libéraux (28%), selon le sondage Léger/Québecor. S'il était chef du PLQ, le parti recevrait 26% des voix lors d'une élection provinciale, soit une augmentation de 9 points.
Par contre, le candidat Denis Coderre gagne quant à lui 11% des appuis auprès de la population générale et 13% auprès des électeurs libéraux du Québec. Le sondage Léger/Québecor indique qu'il récolterait 20% des voix s'il était à la tête du PLQ pendant une élection provinciale, soit une augmentation de 3 points.
Pour les autres candidats potentiels Marc Bélanger, Charles Milliard et Frédéric Beauchemin, ils recevraient respectivement 4%, 4% et 1% des appuis auprès des électeurs libéraux du Québec.
Léger-Québecor a sondé 1010 Québécois âgés de 18 ans ou plus entre le 8 au 11 novembre 2024. La marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1036 répondants est de ±3,08%, 19 fois sur 20.
L'automne a été particulièrement difficile pour les caquistes.
Ils ont perdu, dès le début septembre, un poids lourd de leur équipe: le superministre Pierre Fitzgibbon, qui était responsable des dossiers liés à l'économie et à l'énergie, a quitté la politique.
Ensuite, frustré entre autres par le déficit record de 11 milliards $, le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, a claqué la porte du caucus de la CAQ pour aller siéger comme indépendant.
Le député caquiste dans Chauveau, Sylvain Lévesque, a par la suite été réprimandé par la commissaire à l'éthique et a démissionné de son prestigieux poste de deuxième vice-président de l'Assemblée nationale.
Les scandales sexuels à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), et la découverte d'un climat toxique à l'école Bedford, à Montréal, ont aussi plombé le gouvernement Legault cet automne.
Par ailleurs, les améliorations dans le réseau de la santé tardent à se faire sentir. Le ministre Christian Dubé a récemment annoncé qu'il allait de nouveau rater sa cible de rattrapage des chirurgies en décembre.
Les détails avec Jean-François Poudrier et l'analyse de Raphaël Melançon dans la vidéo.
-Avec des informations de Caroline Plante, La Presse canadienne