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Infirmier d’une maison de retraite de Montréal inculpé d’agression sexuelle sur des résidents
L'homme de 56 ans fait face à cinq chefs d’accusation d’agression sexuelle et cinq chefs d’accusation d’exploitation sexuelle.
Un infirmier a été licencié après avoir été inculpé d’agression sexuelle sur plusieurs personnes âgées dans une maison de soins de longue durée à Montréal.
Francisco Ferna Abarca Mena, âgé de 56 ans, a comparu devant un tribunal de Montréal lundi pour répondre à cinq chefs d’accusation d’agression sexuelle et cinq chefs d’accusation d’exploitation sexuelle.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Il travaillait comme infirmier de nuit au CHSLD Angus (les Appartements Square Angus), une résidence pour personnes aînées privée et non subventionnée située dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie de la ville.
Les registres judiciaires indiquent que l’accusé n’a pas de casier judiciaire antérieur au Québec.
Un communiqué publié sur le site web du CHSLD indique qu’il a reçu deux plaintes de résidents le 5 juin concernant des «actes inappropriés» présumément commis par un infirmier de nuit. L’employé a été immédiatement suspendu, et le conseil régional de la santé ainsi que la police de Montréal ont été informés.
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Selon les accusations déposées par le procureur de la Couronne, Abarca Mena est accusé d’avoir agressé sexuellement cinq victimes entre le 1er janvier 2022 et le 3 juin 2023.
L’acte d’accusation allègue qu’Abarca Mena a incité les victimes présumées, qui ont un «handicap mental ou physique», à le toucher sans leur consentement alors qu’il était «dans une position d’autorité ou de confiance» ou «dans une position de dépendance».
Le CHSLD a déclaré avoir pris des mesures immédiates.
«Dès que nous avons été informés des actes présumés, l’infirmier a été suspendu afin de permettre la tenue de l’enquête. L’enquête interne a rapidement conduit à son licenciement immédiat et au dépôt de plaintes auprès de la police et de son association professionnelle», a écrit Frédéric Asselin, le directeur général du CHSLD Angus, dans une déclaration qui fait fi du nom de l’employé.
L’affaire a été transmise à l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. La police a mené son enquête la semaine du 19 juin avant que l’employé ne soit arrêté le 22 juin, selon la déclaration.
«Nous avons agi rapidement pour assurer la sécurité de tous. Les victimes présumées et leurs familles ont été rencontrées et ont reçu le soutien dont elles ont besoin. Un soutien continu leur est également offert», a déclaré Asselin.
«Nous tenons à saluer la vigilance de nos employés qui ont contribué à mettre rapidement un terme à de tels actes.»
