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La question du salaire est un enjeu important dans la négociation. «Nous devons choisir entre souffrir de la faim maintenant et faire grève... ou souffrir de la faim plus tard», a déclaré Andrea Di Tomaso, porte-parole de la FEESP-CSN.
Les travailleurs du soutien scolaire au Québec menacent de se mettre en grève dans quelques semaines, car plus de la moitié d'entre eux affirment ne pas pouvoir se permettre de payer les dépenses de base.
De 2020 à 2021, le salaire moyen d'un employé du personnel de soutien scolaire était de 24 284 dollars par an, selon Andrea Di Tomaso, porte-parole de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).
«Nous devons choisir entre souffrir de la faim maintenant et faire grève... ou souffrir de la faim plus tard», a-t-elle déclaré.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Au milieu des pourparlers pour le renouvellement des conventions collections - qui sont au point mort -, le syndicat a publié les résultats d'une enquête menée auprès de plus de 7 000 travailleurs du soutien, détaillant l'insécurité économique qu'ils éprouvent.
Parmi les statistiques préoccupantes, 52 % disent qu'ils ne peuvent plus se permettre de payer les dépenses mensuelles de base telles que le logement, la nourriture et l'électricité.
Soixante-dix-huit pour cent déclarent vivre d'un chèque de paie à l'autre, et 12 % disent chercher du travail dans le secteur privé.
«Nous sommes le pilier de l'ensemble du système scolaire. Tout repose sur le personnel de soutien, et s'ils ne sont pas là, s'ils sont moins nombreux qu'auparavant, il n'y a plus d'écoles», a affirmée Mme Di Tomaso.
Québec propose actuellement une augmentation de neuf pour cent sur cinq ans, ce qui est inacceptable pour les travailleurs du secteur public, qui sont descendus dans la rue le week-end dernier pour exercer une pression sur le gouvernement.
Plus tôt cette semaine, le président du conseil du Trésor a menacé de cesser de verser des primes et des primes de rétention si les syndicats ne réduisent pas leurs demandes d'ici le 15 octobre.
Le gouvernement affirme qu'avec d'autres investissements et des primes forfaitaires, son offre équivaut à environ 13 % sur cinq ans, mais les syndicats ne sont pas d'accord.
«Nous avons l'impression que ce gouvernement nous met presque dans une position où il nous force à faire grève», est d'avis Mme Di Tomaso.
Les syndicats locaux ont jusqu'au 13 octobre pour organiser un vote de grève. Jusqu'à présent, chaque syndicat du secteur public a voté en faveur de la grève.