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La FAE en a assez des fermetures des classes de francisation à travers la province.
La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) en a assez des fermetures des classes de francisation à travers la province. Pour démontrer leur mécontentement, des membres du syndicat ont décidé d'«occuper les bureaux» de cinq députés caquistes un peu partout au Québec.
Ainsi, les bureaux des ministres Jean-François Roberge (Chambly), Bernard Drainville (Lévis), Jean Boulet (Trois-Rivières), Éric Girard (Sainte-Thérèse) et de Mathieu Lévesque (Gatineau) ont été visés.
Avec leur action, la FAE réclame à Québec une «augmentation et l’indexation des sommes versées aux centres de services scolaires»
«La FAE intensifie sa mobilisation en réaction à l’entêtement du gouvernement Legault qui a choisi de démanteler l’offre de services en francisation des CSS au Québec et qui est insensible aux conséquences désastreuses pour les personnes issues de l’immigration. Depuis, la CAQ n’a proposé aucun plan solide pour accueillir correctement ces personnes qui doivent être francisées pour s’intégrer à la société québécoise», avance-t-on dans un communiqué.
Le ministre Drainville qui participait vendredi à une conférence de presse non loin de son bureau de Lévis a souligné qu’il n’y avait pas eu «de diminution du budget du ministère de l’Immigration» et que le problème résidait dans le fait qu’il y avait «beaucoup trop de nouveaux arrivants à franciser.»
«On paie le prix pour les 600 000 immigrants temporaires qui sont installés sur notre territoire», a-t-il dit, réitérant les demandes de François Legault auprès de son homologue fédéral Justin Trudeau pour ralentir la venue des immigrants.
Il ne s'agit pas du premier moyen de pression de la part de la FAE. Fin octobre, une centaine de profs ont manifesté devant le Centre régional intégré de formation de Granby pour réclamer que Québec fasse marche arrière dans le dossier du financement des services de francisation.
De nombreuses classes de francisation ont fermé ou menace de fermer dans différentes régions du Québec pour des raisons financières. Ce fut le cas notamment à Sherbrooke et à Québec.
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