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Dans une courte vidéo publiée le 30 novembre dernier, le Collège souligne les risques associés avec cette pratique.
Alors que le phénomène des dons de sperme artisanaux fait les machettes depuis quelques semaines, le Collège des médecins vient y ajouter une mise en garde pour la population.
Dans une courte vidéo publiée le 30 novembre dernier, le Collège souligne les risques associés avec cette pratique. On y mentionne notamment les risques infectieux, génétiques et d’inefficacité de conception.
Récemment, les journalistes Marie-Christine Bergeron et Maxime Landry ont levé le voile sur cette pratique dans leur documentaire Père 100 enfants. Selon leurs témoignages, des femmes ont découvert qu’elles s’étaient tournées vers les mêmes donneurs de sperme et que leurs enfants faisaient donc partie «d’une fratrie insoupçonnée».
Lors de leur enquête, ils ont découvert que le milieu du don de sperme artisanal était très organisé, au point de même miser sur une application gratuite.
«Ce documentaire lève le voile sur un sujet délicat, qu’on doit absolument aborder en tant que société», a commenté Maxime Landry dans un communiqué diffusé par Bell Média, à la sortie du documentaire, disponible sur Crave.
«On y soulève plusieurs questions sur le plan de l’éthique, de la santé publique et de la justice, notamment — du journalisme utile pour des centaines, voire des milliers de mamans au Québec.»
Le Collège rappelle que les dons de sperme artisanaux, souvent offerts en ligne, ne sont pas encadrés au Québec.
«Le Collège doit s’assurer que les soins de santé dispensés par les médecins du Québec sont de qualité. Il veille ainsi à la surveillance de la procréation médicalement assistée, mais n’encadre pas cette pratique artisanale», peut-on lire dans un encadré présenté dans la vidéo.
D’ailleurs, le ministère de la Santé et des Services sociaux a annoncé qu’il enquêterait sur ce phénomène. Le cabinet du ministre de la Santé a admis que les faits rapportés dans la série documentaire sont «extrêmement préoccupants».
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