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L'opération, qui a duré environ 8 heures, a mobilisé une vingtaine de policiers.
Des patrouilleurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont récemment sauvé cinq personnes souffrant d'hypothermie qui venaient de traverser illégalement la frontière canadienne depuis les États-Unis.
À la suite d'informations reçues de la United States Border Patrol, l'Équipe intégrée de la police des frontières du Détachement de Valleyfield a lancé des recherches dans la nuit du 22 au 23 février pour retrouver des migrants dans le secteur de Hinchinbrooke, en Montérégie.
En plus de l'hélicoptère Black Hawk et de la participation du Groupe tactique d’intervention, une vingtaine de policiers ont été mobilisés pour l'opération qui a duré environ 8 heures.
Venant des États-Unis, les migrants ne pouvaient plus poursuivre leur route au Canada en raison de leur état de santé, indique la GRC.
Dans ce dossier, un chauffeur et un présumé passeur ont été arrêtés. Ce dernier a été libéré sous promesse de comparaître et fera face à des accusations. Quant au chauffeur, il a été pris en charge par l’Agence des services frontaliers du Canada.
Rappelons qu'un Algérien avait été secouru aux États-Unis après avoir traversé la frontière canado-américaine en pleine tempête de neige. Il avait été transporté à l'hôpital pour soigner de «graves engelures». Après avoir eu son congé d'hôpital, il avait fait l'objet d'un ordre d'expulsion.
Plus tôt ce mois-ci, la GRC avait annoncé plusieurs accusations, dont une de complot contre un présumé passeur de 61 ans, qui faisait passer illégalement des migrants à la frontière entre le Canada et les États-Unis. Il avait été intercepté à bord de son véhicule le 25 avril 2024. Sa comparution aura lieu le 10 mars prochain.
Aussi, le corps policier fédéral avait formellement accusé trois présumés passeurs, qui faisaient traverser des personnes à la frontière du Canada aux États-Unis, dans le cadre de deux enquêtes régionales au Québec. Il s'agit de Muhammet Akca, Adrian Jose Herrera Tabares et Frangeli Coromoto Guzman Espinoza. Leurs comparutions sont prévues en mars et avril prochains.
En Alberta, trois incidents avaient été rapportés par la GRC concernant les passages illégaux à la frontière, dont la mort d'un migrant.
Dans le cadre des négociations de la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada, le premier ministre Justin Trudeau a dû accepter des demandes de l'administration Trump afin de retarder l'imposition de tarifs douaniers d'au moins un mois.
Outre les sommes supplémentaires attribuées au plan pour renforcer la frontière, le Canada inscrira notamment les cartels sur la liste des terroristes, lancera un nouveau groupe de travail transfrontalier, dépensera 200 millions de dollars supplémentaires pour lutter contre le trafic de drogue et nommera un tsar du fentanyl. Sous le coup des menaces de Trump, le Mexique a dû déployer 10 000 soldats à sa frontière avec les États-Unis.
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Afin d'assurer un meilleur contrôle, la GRC avait annoncé une augmentation du nombre de drones et d’hélicoptères patrouillant le long de la frontière. Le gouvernement de François Legault avait également proposé son aide pour le territoire québécois.
Parmi les mesures mises en place depuis décembre dernier, le gouvernement fédéral a mis fin aux allers-retours des ressortissants étrangers qui quittent le Canada pendant une courte période pour revenir et avoir accès aux services consulaires.
On utilise désormais 60 nouveaux drones afin de surveiller plus étroitement la plus longue frontière terrestre au monde. Des tours de surveillances seront bientôt installées et de nouvelles technologies comme des rayons X sont utilisés pour détecter des substances chimiques.
Avec des informations de Noovo Info et de La Presse canadienne